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Corée du Nord

Un ex-officier de l’armée à la tête de la diplomatie

Des experts estiment que cette nomination pourrait refléter un durcissement de la position de la Corée du Nord vis-à-vis des Etats-Unis, laquelle était déjà perceptible dans la décision de Pyongyang annoncée au début du mois de renoncer au moratoire sur les essais balistique et nucléaire.

Pyongyang a nommé un ex-officier à l’expérience diplomatique limitée à la tête de son ministère des Affaires étrangères, ont confirmé, hier, des médias officiels, ce qui reflèterait une plus grande fermeté du Nord dans sa politique extérieure. Voilà déjà quelque temps que les experts des affaires nord-coréennes soupçonnaient que l’ancien ministre des Affaires étrangères Ri Yong Ho avait été remplacé par l’ex-officier de l’armée Ri Son Gwon dans le cadre d’un remaniement majeur lié à l’impasse dans les négociations avec Washington sur le nucléaire.
Contrairement à son prédécesseur, dont la carrière diplomatique durait depuis plus de 30 ans, Ri Son Gwon semble n’avoir qu’une expérience diplomatique très limitée. Les médias officiels nord-coréens indiquent qu’il a participé en tant que représentant de son pays à une réunion d’émissaires étrangers. Parmi la délégation figuraient «le ministre des Affaires étrangères de la RPDC Ri Son Gwon et plusieurs responsables du ministère», indique un des médias officiels, en utilisant les initiales officielles du régime la République populaire démocratique de Corée.
Des experts estiment que cette nomination pourrait refléter un durcissement de la position de la Corée du Nord vis-à-vis des Etats-Unis, laquelle était déjà perceptible dans la décision de Pyongyang annoncée au début du mois de renoncer au moratoire sur les essais balistique et nucléaire. En 2018, la péninsule avait connu une remarquable détente, qui avait notamment permis la tenue d’un sommet historique entre le leader nord-coréen Kim Jong Un et le président américain Donald Trump à Singapour. Mais les discussions sur le nucléaire sont dans l’impasse depuis le fiasco de la dernière entrevue entre les deux hommes, en février dernier à Hanoï. «Nommer un ancien officier de l’armée à la tête de la diplomatie illustre la plus grande intransigeance du Nord vis-à-vis de Washington», a déclaré Ahn Chan-il, un transfuge du Nord qui est désormais chercheur à Séoul. «Il est rare que le ministre des Affaires étrangères vienne de l’armée», a-t-il ajouté. La Corée du Nord se refuse à toute reprise du dialogue avec Washington si les Etats-Unis ne donnent pas un «accord total» à tous les points soulevés par Pyongyang lors des précédents échanges, notamment lors du sommet de Hanoï qui s’est achevé sur de vives critiques et frustratiuons du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et de la dernière rencontre sur la ligne de démarcation entre les deux Corée.

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