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Carnet de campagne / Bengrina

17 meetings au compteur !

Il affirme que «le peuple et l’armée ne font qu’un, quiconque dira le contraire est un traître qu’il faut conscientiser».

Pour le dixième jour de la campagne présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina fait une escale dans la banlieue Ouest de la capitale. Depuis le lancement officiel de la course à la magistrature suprême du pays, Alger semble être une localité importante dans l’agenda du candidat. Puisque c’est sa troisième halte dans la ville. En effet, pour ce troisième rendez-vous, avec ses électeurs algérois. Bengrina a choisi d’animer un meeting populaire à la salle omnisports d’Eucalyptus. Un rendez-vous qui s’inscrit dans la stratégie de «proximité» choisie par Bengrina, assure Saïd Nfissi, directeur de campagne de ce dernier. «Notre candidat est un homme de terrain et il a choisi de mener une campagne de proximité, ce que pense le peuple est important pour lui» a affirmé Saïd Nfissi. avant d’ajouter : «Depuis le lancement officiel de la campagne présidentielle, Abdelkader Bengrina a animé plus de 17 meetings populaires, dans plus de 14 villes différentes.
Dans chaque localité visitées, il va à la rencontre des citoyens, que ce soit ses partisans ou ses opposants». Expliquant que «depuis le 22 février, le peuple algérien a arraché de nombreux acquis démocratiques. Le débat public a été libéré. On ne peut se prétendre candidat du peuple si on ne part pas à son écoute. Notre candidat respecte la diversité. C’est pour cela qu’il a fait des régions reculées du pays le premier choix de son agenda de campagne. Les problèmes des grandes villes nous les connaissons tous. Les habitants des régions intérieures, des banlieues, ont longtemps été laissés pour compte, il va falloir y remédier ».Cela dit, au 9e jour de la campagne présidentielle, Bengrina a affirmé lundi soir, lors d’un meeting animé à Barika, dans la ville de Batna,  qu’ « il n’y a pas de place, en Algérie, pour les traîtres et les suppôts qui veulent séparer le peuple et l’armée ». S’exprimant sur les événements survenus plutôt dans la journée de lundi, Bengrina déclare : «Nous n’utilisons pas la violence contre quiconque. Celui qui exhorte les citoyens à être contre nous comme ce fut le cas à Lakhdaria et Bordj El Ghedir, n’a qu’à venir nous convaincre du bien-fondé de son projet politique».
En effet, lors de deux meetings à Lakhdaria et Bordj El Ghedir, Bengrina a été chahuté par des partisans du boycott de l’élection présidentielle du 12 décembre.
Le candidat qui ne nie pas les tensions lors des meetings, et des rencontres avec ses électeurs persiste à dire : «Le boycott de l’élection sert les intérêts de certaines parties qui veulent que la Issaba reste et fasse oublier le Hirak populaire pour que sortent ceux qui sont en prison. Nous ne blâmerons personne sur son opinion, chacun a sa propre approche, mais nous devons dialoguer ensemble.»

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