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Pour atteinte à l’environnement à Oran

49 industriels mis en demeure

L’intensification des activités industrielles a abouti à une nette augmentation de la demande en eau, accompagnée d’une pollution importante.

Près de 50 mises en demeure ont été adressées et expédiées aux industriels implantés un peu partout sur le territoire de la wilaya d’Oran. Pour cause, ces unités de fabrication sont dépourvues de système interne d’épuration. C’est la pollution ambiante, d’où des mesures à prendre en urgence, tout en prenant en compte la législation.
Le pire est à craindre, à la faveur de cette industrialisation sauvage qui ne connait ni limite ni soumission à la réglementation, d’où les opérations de contrôle qui se poursuivent, touchant un peu de tout, notamment ces unités industrielles. Pourquoi passe-t-on au crible ces fabriques, notamment au volet lié au cadre de vie, à l’environnement ? Localement, l’on a pris conscience du danger qui guette le système écologique. En effet, pour pas moins de 192 unités, les industriels sont responsables de leurs déchets. «Chaque unité doit être équipée d’une petite station d’épuration des eaux de rejet», a-t-on mis en exergue, recommandant la nécessité de prendre au sérieux l’environnement.
La directrice locale de l’environnement, Samira Dahou, a rappelé qu’ «une commission chargée de contrôler les rejets des unités industrielles, constituées il y a plusieurs mois ». Pour sa part, le directeur de l’hydraulique estime que «les eaux usées stagnantes représentent un risque de pollution de la nappe phréatique». D’autant, a-t-on ajouté, qu’il s’agit de rejets industriels pouvant renfermer des métaux lourds, dangereux pour la santé.
«Les puits ne sont pas rares dans cette zone riveraine, ce qui soulève de nombreuses questions concernant l’usage de leurs eaux et les risques qu’elles peuvent présenter», a-t-on souligné.
«Les eaux des puits de cette zone sont saumâtres, donc impropres à la consommation, a-t-elle ajouté, expliquant que «ces eaux sont généralement utilisées pour l’irrigation et le nettoyage».
La situation n’étant tout de même pas à son comble, nécessite, toutefois, une sérieuse prise de conscience. Sur le tas, l’on tire la sonnette d’alarme. Car, assure-t-on, les analyses effectuées par les laboratoires de l’Observatoire régional de l’environnement et de la Société des eaux et de l’assainissement d’Oran confirment que «les eaux souterraines sont contaminées par des résidus organiques et que les métaux lourds ne traversent pas les sédiments du sol pour arriver jusqu’à la nappe phréatique». L’intensification des activités industrielles et agricoles, associée à l’urbanisation très rapide des agglomérations, dans la plaine, ont abouti à une nette augmentation de la demande en eau, accompagnée d’une pollution importante des oueds et de la nappe alluviale.
La plaine connaît actuellement une pollution multiple due aux rejets liquides non traités (urbains et industriels) causés par les rejets solides sur les décharges sauvages et le centre d’enfouissement technique, qui constitue un danger permanent de dégradation des ressources en eau.

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