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Viande avariée

5 quintaux saisis à Oran

La commission aura pour mission principale de réguler un secteur déréglé, le marché, en le mettant sous contrôle rigoureux.

Plus de 5 quintaux de viande avariée ont été saisis par les policiers en collaboration avec les autres services en relation avec cette question. Il s'agit essentiellement de viande rouge et banche destinée à la commercialisation, alors qu'elle ne répondait à aucune norme nutritionnelle ainsi qu'aux conditions d'hygiène requises. Dans un autre registre, la cellule de communication et des relations extérieures près la sûreté de la wilaya d'Oran fait état de «62 sorties de contrôles opérées par les policiers dans des commerces et autres lieux connaissant l'activité commerciale. Celles-ci ont été axées sur le contrôle de la question vétérinaire, en plus de 13 autres sorties ayant ciblé les conditions d'hygiène». Sur un autre registre, le recouvrement des créances de l'APC a constitué l'essentiel de l'intervention du président de la commission municipale de la régularisation des biens de l'Etat, Mouad Abed. Ces biens sont supposés produire une valeur ajoutée en gonflant les caisses de la trésorerie communale. «Il n'en est quasiment rien», selon la même source. Il s'agit essentiellement des 29 marchés communaux dont les recettes pataugent pour ne pas dire qu'ils n'engrangent absolument rien du point de vue économique, hormis les désagréables frais dépensés pour leur entretien au nom du budget communal. D'où d'ailleurs l'installation d'une commission comprenant les représentants des commerçants, ceux de la santé, ceux de l'agriculture, ceux de la protection du consommateur, les ser-vices spécialisés ainsi que les services policiers. Cette commission aura pour mission principale de réguler un secteur déréglé, le marché, en le mettant sous contrôle rigoureux, opérer des sorties inopinées, mettre en application la réglementation, réprimer les contrevenants en conformité avec la loi et ne pas faire de concessions aux récalcitrants, en plus de la mission principale du recouvrement des créances détenues par ces commerçants occupant des espaces communaux jugeant utile de s'acquitter des factures de location des lieux, leur ayant été concédés par la municipalité dans le cadre de l'exploitation à titre commercial des biens de l'Etat représenté localement par la commune. Cette lancinante question a été posée avec acuité. «Plusieurs millions de dinars n'ont pas été recouverts depuis des lustres», ont révélé les membres de cette commission. Les explications ne manquent pas. L'intervenant fera état «du dérèglement total du marché local et de sa gestion». Pour cause, ajoute la même source, ce même marché est d'autant plus désordonné qu'il est envahi par des intrus ayant versé dans le commerce informel. À qui incombe cette faute monumentale étant donné que l'APC d'Oran est nanti d'importantes infrastructures pouvant facilement grossir ses recettes? La situation est, depuis de longues années, restée en l'état à telle enseigne qu'elle a fait effet boule neige et se retrouve actuellement difficile à gérer ni à régler du jour au lendemain. «Il faut dire que l'actuelle APC a hérité d'une situation chaotique à tel point que l'on risque de se perdre en lançant les premiers jalons rentrant dans le cadre de la rentabilisation des biens communaux», a affirmé un élu communal. En plus du commerce informel rampant, 30% des produits commercialisés sont périmés en plus de l'insalubrité régnant en maîtresse des lieux. Le président de la commission municipale de l'hygiène fait état d'au «moins 15 propositions de fermetures décidées, quotidiennement, en raison du non-respect par les commerçants des règles d'hygiène». «Cette question n'a jamais été prise au sérieux»,
a-t-il déploré. 

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