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Un réseau de narcotrafiquants démantelé à Annaba

500 g de cocaïne et des faux passeports saisis

Le narcotrafiquant à été appréhendé sur le boulevard du 1er-Novembre.

Cette opération de qualité est le résultat de profondes investigations menées par les éléments de la brigade des stupéfiants relevant de la Bmpj de la sûreté de wilaya de Annaba. Selon la source qui a fourni l’information, un premier narcotrafiquant a été appréhendé, au niveau du boulevard du 1er-Novembre, par les éléments de la brigade des stups. La même source a ajouté que le prévenu a été aussitôt conduit chez-lui, sis les Frênes, où la perquisition au domicile familial, opérée sur injonction de la justice, s’est soldée par la découverte de plus d’un demi-kilogramme de cocaïne. Nos sources ont fait état également de la saisie de plusieurs faux documents officiels, des passeports en l’occurrence, portant de fausses identités et de faux visas. Au terme de certaines indiscrétions, les passeports étaient délivrés au nom de filles de joie, connues par les services de sécurité. Pis encore, les mêmes indiscrétions n’écartent pas la possibilité de l’implication de cette gent féminine, dans le trafic, le transport entre autres. D’autres explications, fournies par la même source, font état de la subtilité d’usage de ces faux passeports, dont les détenteurs n’éprouvent aucune difficulté à atteindre l’autre rive de la Méditerranée, à la seule condition, nous précise-t-on, de se rendre en Tunisie ou au Maroc par route pour pouvoir prendre n’importe quel vol vers l’Europe. Par ailleurs, et juste après l’arrestation du narcotrafiquant qui, jusque-là, demeurait insaisissable, une large opération de fouille a ciblé plusieurs cabarets implantés sur le littoral annabi, ont ajouté les mêmes sources qui ont souligné que le narcotrafiquant arrêté n’était autre que le fils du propriétaire d’une boîte de nuit située au Belvédère, à l’ouest de la corniche de Annaba. Ce coup de filet, ont expliqué nos sources, est le résultat de longues, profondes et minutieuses investigations sur l’activité du suspect narcotrafiquant, au cours desquelles tous les moyens humains et logistiques ont été utilisés pour mettre fin à l’activité criminelle de ce réseau. En outre, et jusqu’à la mise sous presse, les investigations se poursuivent pour remonter la filière du réseau, car, nous signale-t-on, ce trafic à grande échelle, ne peut être mis à l’actif d’un seul narcotrafiquant. Par ailleurs, il est décevant de constater que le littoral annabi est devenu la plaque tournante de trafics en tous genres, notamment celui de la drogue dure. Celle-ci, convient-il de le noter, se distingue par le fait d’être appelée drogue des « riches ». Elle est destinée à une clientèle de haut rang, parmi les jeunes de familles huppées. La plupart de ces jeunes fréquentant les cabarets du littoral, s’adonnent à la consommation de cette drogue, sans modération, ce qui explique l’émergence de ce commerce illicite et juteux, notamment pour les dealers, comme c’est le cas de ce narcotrafiquant. Pour rappel, la boîte de nuit du paternel du mis en cause dans cette affaire avait été, il y a une dizaine d’années, éclaboussée par une affaire similaire. Deux individus avaient été arrêtés, à l’époque, en possession d’un kg de cocaïne, sur les 39 kg rejetés par la mer. 24 kg avaient été vendus en Libye et 14 écoulés à Sidi Bel Abbès. Le dernier kg était destiné à la commercialisation sur le marché local. Or les deux narcotrafiquants n’en ont pas eu le temps. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité à l’intérieur du cabaret. Traduits en justice, ils ont été condamnés à la perpétuité.

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