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Benflis, Tebboune, Mihoubi, Belaïd et Bengrina candidats officiels

A vous de convaincre !

Cette semaine sera celle de la confrontation des programmes des cinq candidats. Mais ce ne sera là que le prélude d’une bataille électorale qui sera officiellement lancée dimanche prochain.

Les dés sont jetés. La participation à la présidentielle du 12 décembre prochain est maintenant scellée et ses prétendants sont connus. Avec la décision rendue, hier, par le Conseil constitutionnel, Belaïd, Mihoubi, Benflis, Tebboune et Bengrina seront les seuls à concourir pour le prochain scrutin. Ils n’ont aussi plus le droit de se retirer. C’est la loi ! L’institution que préside Kamel Fenniche a rendu son verdict conformément aux dispositions de l’article 141 de la loi organique relative au régime électoral. Elle a validé la liste définitive des candidats à l’élection du président de la République et a statué sur les neuf recours, introduits par les postulants dont les dossiers ont été rejetés par l’Autorité nationale indépendante chargée de l’organisation des élections (Anie). Ainsi, les pourvois introduits par Belkacem Sahli, Mohamed Dif, Farès Mesdour, Raouf Aieb, Kherchi Noui, Ali Sekouri, Abdelhakim Hemadi, El Abadi Bel Abbès et Mohamed Bouhana ont tous été rejetés dans le fond et dans la forme. Kamel Fenniche a motivé la décision du Conseil en affirmant que les requêtes introduites étaient «sans fondement et ne satisfaisaient pas aux critères de recevabilité énoncés par la loi». Les décisions du Conseil constitutionnel, faut-il le rappeler, sont «irrévocables et sans appel» et dès l’annonce de la liste définitive des candidats, aucun retrait n’est accepté sauf «en cas d’empêchement grave légalement constaté par le Conseil constitutionnel ou en cas de décès de l’intéressé» comme le stipule l’article 144 de la loi électorale. La validation de la liste définitive des candidats au scrutin du 12 décembre prochain est la dernière étape avant le coup d’envoi officiel de la campagne électorale, prévu le 17 novembre. Une semaine nous sépare donc du tintamarre que devrait provoquer une campagne électorale, mais celle-ci sera bien différente de toutes les précédentes. Elle se déroulera en plein mouvement de protestation populaire qui, à son 38ème vendredi, continue de noircir de monde les rues des villes algériennes. Les manifestants cherchent à rompre définitivement avec l’ancien régime, à vivre dans une réelle démocratie et à s’assurer que le pays est de retour sur les rails desquels il a été détourné voilà plusieurs décennies. Raison pour laquelle, la tenue d’une présidentielle avec des hommes qui constituaient déjà l’ancienne classe politique sous le régime de l’ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika, n’est pas accueillie à bras ouverts. Et cela malgré les assurances données par le chef d’Etat, l’Anie et les candidats. Abdelkader Bensalah et Mohamed Chorfi, président de l’Anie, ont assuré que l’élection sera propre et transparente et que la volonté populaire sera respectée. Les candidats, eux, se sont engagés à satisfaire les revendications exprimées par le peuple depuis le 22 février dernier. Ce n’est pas pour autant gagné ! Les cinq postulants devront trouver le déclic qui pourrait amener les Algériens à se présenter le 12 décembre prochain aux bureaux de vote. Vont-ils descendre dans l’arène et aller vers les électeurs? Organiser des rencontres de proximité pour débattre à cœur ouvert avec eux et accepter leurs opinions, jugements et critiques ? Vont-ils faire montre d’endurance et de patience pour convaincre de leur bonne foi même s’ils sont hués et chassés ? Les prochains jours le diront, mais ce qui reste certain, c’est que chacun des cinq candidats va choisir sa démarche pour se rapprocher des Algériens et chacun d’eux va tenter, mordicus, de séduire. Le premier test qui va, dans un premier temps, départager, les prétendants à la présidentielle, sera leur programme électoral. Ces derniers vont le présenter d’ailleurs tout au long de cette semaine. Abdelmadjid Tebboune a, lui, choisi de ne pas perdre de temps en tenant, quelques heures seulement après la confirmation de sa candidature par le Conseil constitutionnel, une conférence pour présenter les grandes lignes de son programme et répondre aux questions des médias. Aujourd’hui, ce sera au tour de Ali Benflis de le faire et les autres vont suivre. Cette semaine sera donc celle de la confrontation des programmes des cinq candidats. Mais ce ne sera là que le prélude d’une bataille électorale qui va durer 21 jours et durant laquelle chacun des cinq hommes tentera de vendre son projet politique. Seul celui qui aura le charisme nécessaire, la capacité à susciter l’attention et l’endurance réussira à le faire. Mais la grande inconnue est de savoir si le peuple est preneur ?

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