{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ses proches et ses amis l’ont accompagné à sa dernière demeure

Abdelmadjid Merdaci enterré à Constantine

«Abdelmadjid était une personnalité nationale immense qui avait consacré sa vie au savoir», a témoigné le professeur Abdelhamid Aberkane, ancien ministre de la Santé.

Une foule de proches, d'amis, de responsables et de citoyens a accompagné avant-hier vendredi, le sociologue et historien Abdelmadjid Merdaci, décédé jeudi soir à Alger, à sa dernière demeure, au cimetière central de Constantine. Affligé par la disparition d'un frère et un ami, l'artiste peintre et sculpteur Ahmed Benyahia a déclaré à la presse que «Constantine et l'Algérie ont perdu un de leurs braves fils avec la disparition de Abdelmadjid Merdaci.» «J'ai connu Abdelmadjid en 1950 à la rue Rabaïne Chérif, la rue où était implantée l'imprimerie du Cheikh Ben Badis et le lieu où nationalistes, patriotes et artistes se rencontraient. Et ce qui nous avait liés, était la passion vouée à Constantine, son art et son histoire», confie avec tristesse l'artiste. Et d'ajouter: «Abdelmadjid donnait du sien pour mettre en avant l'histoire de Constantine et de l'Algérie dans divers domaines et n'hésitait pas à exprimer ses points de vue et à porter son regard sur la société.» Pour l'ancien ministre de la Santé, professeur Abdelhamid Aberkane, parmi les premiers à se déplacer au cimetière central pour assister à l'arrivée de la dépouille de Abdelmadjid Merdaci, le sociologue et l'historien était «une personnalité nationale immense qui avait consacré sa vie au savoir, à l'histoire de la société algérienne et à la Révolution libératrice». Au sortir du cimetière, la fille du défunt, Meriem Merdaci, éditrice et ancienne ministre de la Culture a déclaré que «Abdelmadjid Merdaci rêvait d'une Algérie moderne et avait contribué à former, en tant qu'enseignant universitaire des générations.» Le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait adressé vendredi un message de condoléances à la famille de Abdelmadjid Merdaci, dans lequel il a salué les contributions de l'éminent professeur universitaire dans «l'enrichissement de la pensée et de l'histoire, priant Dieu Tout-Puissant de l'accueillir dans Son Vaste Paradis et d'assister les siens en cette épreuve». Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait également publié vendredi matin un message de condoléances sur son compte Facebook, dans lequel il avait exprimé sa «grande tristesse» suite au décès du professeur et chercheur Abdelmadjid Merdaci. Ecrivain, sociologue et historien, le défunt professeur Abdelmadjid Merdaci est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Histoire de la ville de Constantine et la Guerre de Libération nationale, dont «Le dictionnaire des musiques et les musiciens de Constantine», «La fonction présidentielle en Algérie», «GPRA, un mandat historique (19 septembre 1958 -3 août 1962)», «Novembre 1954, de l'insurrection à la guerre d'indépendance» et «Constantine, citadelle des vertiges.» Abdelmadjid Merdaci est également l'auteur d'un ouvrage bibliographique, «Les clés retrouvées», paru en 2015, dans lequel il relate son enfance à Constantine.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours