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Selon le ministère français de la Défense

Abdelmalek Droukdel abattu au Mali

La nouvelle intervient soudainement au moment où la population malienne organise des manifestations pour protester contre la présence de l’armée française sur son territoire.

Activement recherché depuis plusieurs années, le tristement célèbre Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussaâb Abdelwadoud aurait été abattu par l'armée française au Mali. C'est ce qui a été annoncé en tout cas par la ministre française des Armées, Florence Parly, vendredi dernier. La même information a été postée sur un tweet du ministère des Armées. En effet, Florence Parly a écrit que les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, «ont neutralisé le terroriste Abdelmalek Droukdel et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d'une opération dans le nord du Mali». La nouvelle intervient soudainement au moment où la population malienne organise des manifestations pour protester contre la présence de l'armée française sur son territoire, mais aussi au moment où des filières de Daesh qui ont récemment émigré depuis la Syrie vers le Mali, soit le Sahel, d'une façon générale s'attaquent à des tribus de Touareg maliens au nord du Mali. Aux dernières informations Abou Moussaâb était en Tunisie, où il a trouvé refuge avec ses sbires. Ses nombreuses tentatives de rejoindre le Sahel, ont toujours échoué à cause du dispositif sécuritaire dressé par l'ANP. Il a aussi été donné pour mort en Libye. D'ailleurs, sa mort a été annoncée plusieurs fois. Mais en l'absence du corps et de preuves, personne ne pouvait confirmer ou infirmer cette information. Par cette nouvelle qui demande confirmation la France serait-elle en train de justifier sa présence au Mali? Notamment avec ce soulèvement populaire annoncé par la presse malienne? Le corps de Droudkel sera-t-il présenté ou connaîtra-t-il le même sort que celui de Ben Laden? Le chef d'Al Qaïda au Maghreb islamique avait pris la tête de l'organisation en 2004. à son actif, il a plusieurs crimes. Traqué par l'ANP de la région de Boumerdès, il s'est réfugié dans les massifs de Tizi Ouzou puis Béjaïa avant de rejoindre les maquis de Skikda comme zone de transit et émigré ensuite en Tunisie. Depuis la Tunisie, le sinistre chef d'Aqmi a tenté de rejoindre le Sahel, mais en vain selon des informations. Maintenant reste à savoir comment Droukdel a réussi à rejoindre le Mali? Par quel moyen et quelles complicités? Répondre à ces questions demeure indispensable pour confirmer s'il s'agit réellement du chef terroriste cité dans le tweet de la ministre française de la Défense. Pour la presse française qui se vante d'annoncer la nouvelle, ce terroriste tellement redoutable aurait pu être neutralisé plusieurs fois dans les maquis de l'Algérie, mais ce ne fut pas le cas laissant croire que l'ANP a manqué a sa mission. Le monde par exemple souligne avec une arrière-pensée et des mots douteux «Abdelmalek Droukdel aurait pu périr cent fois dans le maquis algérien, entre les hauteurs forestières impénétrables de l'Akfadou, en Kabylie, où il s'était établi près d'une décennie à partir du début des années 2000 et les monts de Tébessa, à la frontière tunisienne. C'est de là, en Algérie, que, depuis plus d'un quart de siècle, il avait gravi tous les échelons du djihadisme régional. Il est mort finalement bien plus au sud, dans le nord du Mali, pays devenu depuis, le principal théâtre de cette guerre qu'il menait au nom d'Al-Qaïda». Faut-il encore croire que c'est lui? En cas de confirmation, l'armée française aura dans ce cas justifié sa présence au Mali où elle est de plus en plus indésirable. Mais aura-t-elle à expliquer comment ce chef terroriste est tombé dans son guet-apens aussi facilement? En tout cas, aucun détail sur cette opération n'a été indiqué, sauf pour dire que «celle-ci a été faite à partir de croisements de renseignements français et américains - Washington dispose d'importants moyens de surveillance aérienne au Sahel», ajoutant que Abdelmalek Droukdel était accompagné d'un «petit groupe» d'hommes lorsqu'il a été «neutralisé» par les forces spéciales françaises. Son corps a été «formellement identifié», selon le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l'état-major. «L'action s'est déroulée au nord de l'Adrar des Ifoghas, à 80 km à l'est de Tessalit, et a été réalisée par un module d'intervention composé d'hélicoptères et de troupes au sol.» 

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