{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Mise au chômage technique des travailleurs de l’eniem

Aït Ali évoque un plan de redressement

La plus importante partie des produits importés reste encore bloquée au niveau des douanes.

La mise au chômage technique des travailleurs de l'Eniem d'Oued Aïssi, dans la wilaya de Tizi Ouzou, continue de faire des vagues suite, à l'action de ses employés qui ont organisé une seconde action de protestation avant-hier jeudi. Aussi, au lendemain de la visite d'une commission dépêchée par le ministère de l'Industrie, c'est le ministre, Ferhat Aït Ali Braham, qui est intervenu pour remédier à la situation qui commence à soulever de vraies interrogations, suite aux multiples mises au chômage technique des travailleurs.
Aussi, le ministre a considéré qu'il y a au niveau de cette entreprise, un problème d'endettement structurel. «Nous avons débloqué un milliard et 200 millions au début de l'année pour essayer de relancer la machine. Manifestement, cela a permis de tenir l'Eniem en état de fonctionnement jusqu'à l'usure de l'enveloppe», reconnaissant au passage que «la BEA, qui devait fournir deux milliards, a fourni un milliard deux cents. Il reste maintenant huit cent millions de dinars. nous allons essayer de discuter avec la BEA pour relancer encore la machine».
Toutefois, face à cette situation qui devient récurrente, Ferhat Aït Ali a affirmé que «ce problème doit disparaître avec un plan de redressement». Des consignes ont été données aux dirigeants du groupe pour surmonter cette situation mais, estime le ministre, «s'il y a une carence de leur part, nous interviendrons directement avec notre plan de redressement. Pour leur part, les membres de l'APW de Tizi Ouzou ont rendu visite aux travailleurs qui sont toujours en sit-in devant le siège de l'entreprise où le président par intérim de cette institution élue a promis de défendre les droits des employés jusqu'au bout.
La veille, en effet, une rencontre avec le wali a permis de faire le tour des difficultés avec les représentants des travailleurs, qui ont exprimé leur colère face à cette situation. De son côté, le conseil d'administration de l'entreprise a pris certaines mesures pour alléger les difficultés auxquelles feront face les travailleurs. Le directeur a, en effet, assuré que des mesures ont été prises pour accompagner la décision de mise au chômage technique de ses travailleurs. Des mesures visant à diminuer de l'intensité de l'impact social induit par le chômage technique qui s'étalera du 1er au 31 décembre. Ainsi, le conseil d'administration de l'Eniem a décidé que les travailleurs recevront leurs salaires de base en plus de l'indemnité d'expérience professionnelle et des primes et allocations familiales. Toujours dans ce souci, la direction a décidé de suspendre le remboursement mensuel des prêts sociaux et celui contracté pour les achats de produits Eniem.
Au chapitre des causes qui ont conduit la direction à prendre la décision, Djilali Mezouar a expliqué, pour sa part que la Banque extérieure d'Algérie (BEA) a pris du retard pour libérer la deuxième partie des lignes de crédits destinée au financement des opérations d'acquisition de matière première telles que les pièces CKD. Parallèlement à cette difficulté, l'orateur a précisé que la plus importante partie des produits importés reste encore bloquée au niveau des douanes, à cause de l'absence d'autorisation d'importation de matière première en CKD.
La banque, ajoute Mezouar, vient de débiter l'entreprise de 730 millions de dinars sur le montant de la première partie du prêt accordé en février de cette année, à savoir
1,1 milliard de dinars.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours