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A l’occasion du premier anniversaire du Hirak

Alger toujours mobilisée

Ils ont tenu à être là, un an, jour pour jour, du déclenchement du mouvement populaire et pacifique du 22 février.

Ils étaient nombreux à avoir répondu présent, hier à Alger, aux appels à manifester à l’occasion du premier anniversaire du Hirak. Dès le matin, les Algérois ont pris d’assaut les rues de la capitale. «Nous avons commencé et c’est ici que nous devons célébrer cette année, qui a marqué la naissance d’une nation», ont affirmé les manifestants. En effet, il était impensable pour les Algérois de célébrer cette journée historique d’une manière autre que la manifestation. «Ces rues sont le témoin du chemin parcouru, elles continueront à être notre mémoire» déclare Anis, avant d’ajouter : «Cette journée est historique, nous avons, d’une voix unanime dit non à une ultime humiliation, et depuis on avance ensemble comme une nation fière de son présent, mais aussi confiante en l’avenir. Notre génération écrit son histoire», affirme le jeune qui ne tarde pas à rejoindre ses amis manifestants.
Comme les autres jours de mobilisation populaire, les manifestants sont sortis dans la rue, dans une ambiance bon enfant, fidèles à l’esprit pacifique du Hirak, même si des tensions avec les services de l’ordre n’étaient jamais loin. D’ailleurs, quelques échauffourées ont été enregistrés juste à côté du siège du RCD au moment où les manifestants tentaient de forcer le cordon sécuritaire de la police. Mais la « silmiya » n’a pas été ébranlée lors de ce samedi de contestation, et les manifestants ont renoncé à l’idée de se rendre au Palais présidentiel. Comme à leurs habitudes, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir affirmant que seule édification d’une démocratie réelle calmerait leur colère. Réitérant avec insistance les revendications du Mouvement populaire qui peuvent être résumées en trois points : liberté, démocratie, et justice sociale. Cela dit, même si les rangs des contestataires sont à la joie et la bonne humeur, les questions sérieuses ne sont pas loin. En particulier en ce qui concerne l’avenir du Mouvement populaire, mais aussi les mécanismes nécessaires pour son maintien. «Nous avons arraché des acquis, mais nous devons passer à d’autres victoires», se disent des citoyens qui ont organisé un débat spontané aux abords de la Fac centrale. Débats et proposition citoyennes ont été au rendez-vous de ce samedi. Ainsi « l’organisation » est le mot d’ordre des nombreuses agora observées tout au long de la rue Didouche-Mourad. Même si les acteurs de ces rencontres ne se sont pas mis d’accord, mais ils débattent et échangent les idées. «L’exercice démocratiques c’est aussi le débat des idées, l’échange des points de vue, nous ne sommes pas habitués à ça, mais ça s’apprend», explique Yahia jeune activiste et militant en faveur des droits humains.

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