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Carnet de campagne / A partir de Aïn Defla

Belaïd appelle à l’union des Algériens

«La construction de la République doit se faire sur la base d’une assise politique et de la confiance entre les citoyens.»

Pour sa deuxième destination de campagne, le candidat Abdelaziz Belaïd a rencontré la société civile, en début d’après-midi, à la Maison de la culture l’Emir Abdelkader, où il a eu l’occasion de revenir sur la situation économique de la région de Aïn Defla et les grandes lignes de son programme, indiquant que «la région de Aïn Defla a souffert durant la guerre d’indépendance et durant la décennie noire, et aujourd’hui elle souffre d’un manque atroce de développement dans tous les secteurs, alors qu’elle devait être un pôle de croissance. On se demande pourquoi».
Dans ce sens, le candidat Belaïd est revenu sur les failles et les pratiques de l’ancien système, soulignant que «nous sommes arrivés à cette situation de chaos, car on spolie les richesses de notre pays avec la complicité des étrangers, pour aller investir dans des hôtels et des usines à l’étranger, ce n’est plus du vol, c’est une haute trahison envers le peuple et le pays. c’est comme cela que de grandes richesses accaparées par un petit groupe qui n’a, à aucun moment, pensé à la distribution équitable de ces richesses». Et d’ajouter : «Nous n’avons pas de baguette magique pour promettre de régler tous les problèmes. Notre programme est simple, il se base sur la solidarité et l’union de toutes les forces de l’Algérie, car il est impossible de parler de relance économique, sans stabilité politique. Il faut donc commencer par inculquer les principes d’une gouvernance saine, basée sur le respect de l’Autre, quelle que soit sa condition sociale, alors nous pourrons regarder vers l’avant et construire le pays.»
Dans ce sillage, le candidat Belaïd est longuement revenu sur la possibilité de réanimer les secteurs stratégique, notamment l’agriculture et le tourisme. «Sommes-nous à ce point incapables de produire nos propres fruits et légumes, pour être obligés d’importer du blé et du lait de l’étranger ? Nous avons tous les moyens et potentiels pour être autonomes. Il faut savoir que des sommes colossales détournées
par une gouvernance mafieuse, auraient pu servir à redresser notre économie et mettre en place les jalons d’une économie réelle. Il fallait prendre les bonnes décisions et orientations. Jusqu’a aujourd’hui, on ne peut transporter nos marchandises d’une région à l’autre, ces productions existent, mais sont souvent perdues pour des raisons de gestion», à ce sujet Abdelaziz Belaïd préconise le développement à grande échelle, du réseau ferroviaire pour le transport des marchandises, «l’agriculture devrait être partie prenante de la souveraineté du pays, car nous ne devons pas rester à la merci des pays qui nous envoient leurs bateaux».
Pour finir, le candidat Belaïd insiste sur la valorisation des acquis, considérant que «la construction de la République doit se faire sur la base d’une assise politique et de la confiance entre les citoyens, car chaque Algérien est actionnaire dans ce pays, et a le droit de demander des compte».

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