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Il appelle à la transition numérique de la presse écrite

Belhimer persiste et signe

Le souci du ministre va au-delà d'une simple «mise en ligne» d'organes de presse.

Si le Covid-19 a mis à nu une réalité à laquelle il va falloir s'adapter, ce serait la prise de conscience de l'impérative nécessité de la mue de la presse écrite. Le ministre de la Communication qui, en marge de l'installation du nouveau directeur de publication du quotidien public Ech Chaâb, Mustapha Hamici, a souligné la nécessaire adaptation des professionnels de la presse écrite. «La transition numérique de la presse écrite est désormais une nécessité impérieuse, au regard de l'évolution de la scène médiatique, marquée, notamment par l'abandon par plusieurs journaux de l'édition papier pour se tourner vers l'édition électronique», a soutenu Ammar Belhimer. Les exemples, parmi les prestigieux journaux internationaux à avoir sauté le pas, sont légion et il semble, selon le ministre que la presse algérienne n'échappera pas au «coup de couperet». Il reste que cette mue, très nécessaire, suppose néanmoins un nouveau modèle économique susceptible d'être viable. L'Exécutif a esquissé le sujet en annonçant son intention d'élargir l'espace d'insertion de la publicité institutionnelle aux sites électroniques d'information. Une piste intéressante, mais qui a besoin d'être mieux identifiée et surtout encadrée pour ne pas retomber dans les scénarios de la presse écrite, d'ailleurs dénoncés par l'actuel P-DG de l'Anep.
Cela dit, même si les questions sur le modèle économique et le développement du système de paiement électronique qui en est partie intégrante sont légitimes, il reste que la réalité au quotidien s'impose à tous, à savoir que «les tirages papier de la presse écrite ont reculé de 80% entre 2010 et 2019», comme l'indique le ministre de la Communication. Et circonstance aggravante d'une crise qui sévit depuis plusieurs années à l'échelle de toute la planète, la propagation de la pandémie de Covid-19 a fait que ce taux avait encore baissé à travers le monde. Pour Belhimer, il n'y a désormais plus aucun doute «une transition impérative vers la presse numérique» est incontournable. La conviction du ministre repose, en effet, sur des données objectives, mais encore faut-il que le département de la communication ou autre institution de la République produise les textes législatifs rendant possible ladite transition vers le numérique. Cela étant, le souci de Belhimer va au-delà d'une simple «mise en ligne» d'organes de presse, puisqu'il insiste également sur l'établissement d'«une liaison électronique» entre les différents médias. Une sorte de ponts entre la presse électronique et les chaînes de radio et de télévision via le Web. Une liaison qui existe déjà, par ailleurs, et qui a l'avantage de donner une «seconde vie» numérique à des informations transmises par des canaux traditionnels. Mais plus que cela, le ministre rappelle que «les engagements internationaux de l'Algérie lui imposent une transition définitive vers l'ère numérique le 17 juin». On apprendra de la bouche du ministre que l'opération numérisation des médias nationaux a atteint tous ses objectifs avec plusieurs semaines d'avance.

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