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face au Manque de gynécologues dans nos hôpitaux

Benbouzid: «j’ai un plan B»

Le ministre de la Santé a révélé que les gynécologues-obstétriciens représentent 70 % de l’ensemble des médecins spécialistes dans ce domaine au niveau national.

Le manque de médecins spécialistes gynécologie pénalise les parturientes. Il cause des désagréments pour les malades, notamment celles qui ne peuvent pas se payer des soins chez le privé.
C'est un véritable handicap pour le secteur de la santé, puisqu'il «prévaut», selon le ministre du secteur, dans la plupart des établissements publics de santé au niveau national». Et pour cause, selon Benbouzid, «les médecins gynécologues préférent exercer dans le secteur privé, d'où le manque enregistré dans la plupart des établissements de santé publics». Sa déclaration corrobore ce que tout le monde sait déjà, depuis les dernières années, concernant les causes à l'origine de ce manque d'effectif, qui aggrave une situation sanitaire déjà compliquée, à cause de la hausse du nombre de naissances dans le pays.
Le volume des naissances vivantes a dépassé en 2019, le seuil d'un million de nouvea- nés. Une tendance inquiétante, puisqu'elle s'est poursuivie pour la troisième année d'affilée.
Poursuivant, Benbouzid s'est d'ailleurs montré préoccupé par cet état de fait. Face à la hausse considérable du nombre de naissances, en Algérie, enregistrée l'année dernière, les services de gynécologie-obstétrique, au niveau des établissements de santé, ne sont plus en mesure de prendre en charge les accouchements, a-t-il déclaré, cela avant de mettre l'accent sur l'impératif de trouver des solutions concrètes afin de remédier «définitivement» à ces lacunes et préserver la dignité des parturientes. Peut-on changer la donne?
La réponse de Benbouzid, ne se limitera pas à un simple avis, uisqu'il ressort de ses dires qu'il avait d'ores et déjà imaginé, puis opté pour «un plan B», qui est en cours pour l'amélioration de la prise en charge des parturientes.
Le ministre a, en effet, rappelé le contenu du plan d'urgence adopté lors de la réunion du gouvernement, le 15 janvier 2020, notamment la convention des caisses de la sécurité sociale avec les cliniques privées.
Cette dernière, faut-il le rappeler, s'inscrit dans le but d'offrir aux assurés sociaux et à leurs ayants droit des prestations médicales de qualité. Elle a été signée avec 28 cliniques privées, à travers 23 wilayas, au titre de la convention signée entre les caisses de la sécurité sociale et les cliniques privées pour la prise en charge des accouchements.
Mieux encore, le nombre global de cliniques, privées conventionnées à l'échelle nationale passera, selon les responsables de la Cnas, à plus de 50. Ce qui constitue une possibilité réelle pour l'amélioration de la prise en charge des parturientes au niveau national.Concernées par cette mesure. 29 autres cliniques font actuellement l'objet d'études, ce qui portera le nombre global des cliniques conventionnées à l'échelle nationale à plus de 50, affirment les responsables de la Cnas. Les établissements hospitaliers publics couvrent «l'équivalent de 88% des naissances avec un taux d'occupation des lits de 115%», a indiqué le ministre, soulignant qu'il sera procédé prochainement au recensement du degré d'application sur le terrain de cette convention. Une série de mesures a également été prise en vue d'améliorer la prise en charge dans plusieurs wilayas du pays, notamment à Aflou. Cette dernière a été «renforcée» par un centre mère-enfant qui sera mis en service dans les prochains jours, a révélé le ministre.
S'agissants des détails, le centre précité est selon Benbouzid, doté d'une capacité de 140 lits et possède 206 employés, tous corps et spécialités confondus.
Au sujet de l'Etablissement hospitalier public d'Aflou, le ministre a expliqué qu'il assure 2 000 interventions chirurgicales par an et plus de 16 000 consultations, ajoutant que ce dernier est doté des différents équipements (scanner et appareils de radiographie).
Pour garantir son activité, plusieurs mesures ont été prises, notamment «la dotation de l'Etablissement par un budget de fonctionnement, au titre de l'exercice 2020, de près de 89 millions de DA, outre la création des services de chirurgie générale, d'épidémiologie, de gynécologie-obstétrique, d'un laboratoire central, d'un service de médecine interne, d'un service de pédiatrie, d'une pharmacie, d'un service radiologie, ainsi que les urgences médicales et chirurgicales, et l'affectation de 11 médecins spécialistes», a déclaré le ministre. Cela avant de conclure que «l'Etablissement a été doté de plusieurs équipements, dont huit appareils de dialyse et des équipements de chirurgie».

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