{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Présidentielle

Bengrina dévoile son programme électoral

Abdelkader Bengrina, candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, a dévoilé son programme électoral et son slogan de campagne vendredi à Alger.
C’est avec le slogan «Construisons ensemble l’Algérie nouvelle» que Bengrina compte convaincre le corps électoral, durant cette campagne qui sera officiellement lancée aujourd’hui. Depuis l’annonce de sa candidature Bengrina, surprend l’opinion publique par des déclarations plus ubuesques les unes que les autres, ce qui lui valu la réputation d’humoriste de cette course à El Mouradia.
Il affirme que sous son cri de ralliement «passage de la génération de la révolution à celle de l’indépendance», se cache une véritable mutation : politique économique et sociale.
Bengrina semble vouloir en finir avec la légitimité dite «historique», tiré par plusieurs hommes de l’etat algérien par leur participation à la guerre de Libération nationale, et affirme de fait que l’ère est aux passations de consignes entre deux générations qui, durant des décennies, ont cohabité au sein-même du pouvoir. Dans l’exposé de ce que vont être les grandes lignes de son programme politique durant son quinquennat comme président, Bengrina depuis le début du Mouvement populaire pacifique, n’a nullement caché ses ambitions présidentielles. D’ailleurs, l’envie d’être président n’est pas récente dans l’évolution de la carrière politique de ce dernier. A titre de rappel, il était prétendant à la magistrature suprême du pays, lors de l’élection du 18 avril dernier, reportée suite à la démission de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika qui, lui, tentait de briguer un 5ème mandat. Le candidat dit vouloir s’engager à «l’édification d’une Algérie nouvelle qui répond aux aspirations du peuple à la liberté, à la dignité et à la justice, à travers une réforme politique qui éradique la corruption et le despotisme et jette les fondements d’un Etat fort et stable» et compte tenir ses promesses à coups de réformes, en effet il affirme que son mandat sera celui des changements «politique» et «juridique». En avançant notamment la réforme de la pratique politique, avec plus de champs d’actions pour l’opposition. La préservation de la sécurité nationale, le renforcement des libertés individuelles et collectives. En ce qui concerne le volet juridique, il affirme œuvrer en faveur d’une justice indépendante, la sauvegarde de la souveraineté nationale, la réforme du régime de gouvernance et des institutions de l’Etat et la diversification du partenariat à travers une «diplomatie forte» mais surtout l’amendement de la Constitution afin de délimiter les pouvoirs du président.
Connu pour ses positions conservatrices proches des courants islamistes, et conservateurs, Bengrina affirme comprendre les «aspirations» du peuple à la liberté et la justice, et refuse d’être le porte-parole des partis «islamistes», s’il accède à la magistrature suprême. Cela dit, il reste très vague sur les questions de fond de son programme politique. Mais sur le volet social les convictions conservatrices du candidat sont à peine voilées, puisque pour lui l’augmentation du congé de maternité permet le «maintien de la cohésion sociale» en plus de promettre «d’augmenter les allocations attribuées aux femmes au foyer». Bengrina qui veut à tout prix s’attirer la sympathie de l’électorat féminin, veut en revanche les faire garder à la maison. Dans le même sillage populiste, le candidat promet d’augmenter le salaire de base, de réduire l’impôt sur le revenu global (IRG). En ce qui concerne le volet économique , il semble vouloir miser sur l’instauration d’une économie libérale fondée sur la concurrence et hissant l’Algérie au rang des pays émergents et ce, à travers l’exploitation optimale des ressources, tout en veillant à la préservation de l’avenir des générations futures, conformément aux orientations et choix de la société». Mais là encore, Bengrina reste dans le flou, ce passage à «l’économie libérale» signifie-t-elle la remise en cause des acquis socio-économiques des Algériens ? En outre, il s’engage également à «faire augmenter le taux de la croissance économique à 4% au moins, durant les cinq prochaines années et de baisser le taux de chômage». Bengrina ne se montre pas très bavard. Des promesses économiques aussi importantes, semblent irréalisables ou alors miraculeuses, ou simplement avancer dans l’euphorie de la campagne présidentielle, puisque l’économie algérienne ne repose nullement sur un tissu industriel fort et bien rodé. Mais sur les rentes pétrolières et gazières, qui, elles, dépendent dépendent des marchés mondiaux .

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours