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Politique extérieure de l'Algérie

Boukadoum défend le consensus national

Le chef de l'Etat ne doit pas abuser de pareilles prérogatives et doit tenir compte des sensibilités politiques et idéologiques qui traversent la société.

Auditionné par la commission des affaires étrangères de l'APN, Sabri Boukadoum a défendu le principe du «consensus national» dans la conduite de la diplomatie algérienne. Bien que l'on eût déjà pu apprécier cet état de fait dans de nombreuses occasions passées, le ministre des Affaires étrangères a tout de même mis l'accent sur la nécessaire préservation dudit consensus. «Les secteurs de la politique extérieure et de la Défense nationale doivent faire l'objet d'un consensus national à l'intérieur du pays», a souligné Boukadoum devant des députés qui avaient sans doute en tête l'article du brouillon de la Constitution qui propose l'intervention, sous conditions, de l'Armée nationale populaire sur des théâtres d'opérations militaires en dehors des frontières nationales.
Le ministre des Affaires étrangères, qui n'ignore certainement pas que la question de l'ANP fera l'objet de débat dans un futur proche, a mis en exergue la nécessité d'éviter tout différend «sur ces deux secteurs(politique extérieure et Défense nationale) dont les prérogatives relèvent du président de la République, comme c'est le cas dans tous les pays du monde». Décodé, l'on comprend que le chef de l'Etat ne doit pas abuser de pareilles prérogatives et doit tenir compte des sensibilités politiques et idéologiques qui traversent la société dans une prise de décision engageant le pays à l'étranger. Et le ministre apporte un début d'explication en relevant que «la direction de la politique extérieure bénéficie d'un intérêt soutenu au sein du programme global du renouveau national et d'édification d'une Algérie nouvelle». Lequel programme ambitionne de rendre sa place à l'Algérie «dans le cadre des principes connus de la diplomatie algérienne», a affirmé Boukadoum. à cet effet, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé ces principes qui sont: «le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, la non-ingérence dans les affaires internes des pays, le respect des règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien des causes justes». «L'action diplomatique est adaptée sur la base du tryptique: souveraineté, sécurité et développement» de façon à assurer «la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la préservation de la Sécurité nationale et la réalisation d'une décision souveraine et indépendante avec une meilleure exploitation des opportunités du partenariat et de coopération au service du développement».

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