Grippe saisonnière
C’est le début de la vaccination
la souche du virus de cette année est considérée par l’OMS comme «particulièrement coriace».
La campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière 2019-2020 a débuté au niveau des unités de santé de proximité et des pharmacies d’officine, notamment au profit des personnes âgées, des malades chroniques, des enfants, des femmes enceintes et des personnels de santé, a annoncé hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. «Cette campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, qui débute habituellement au mois d’octobre, a été retardée, cette année, parce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tardé à définir la souche du virus qui change d’une année à l’autre», a affirmé le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère, Djamel Fourar, lors d’une conférence de presse animée par le directeur général de l’Institut national de santé publique (Insp), professeur Lyès Rahal, et du chargé du Laboratoire national de la grippe et des virus respiratoires à l’Institut Pasteur d’Algérie, le docteur Fawzi Derrar, à l’occasion de l’annonce officielle du début de la campagne nationale de vaccination contre la grippe saisonnière 2019-2020. L’Algérie a importé 2,5 millions de doses de vaccin antigrippal, qui ont été réparties entre les wilayas en fonction des besoins, a précisé Djamel Fourar, indiquant que ces vaccins seront mis à la disposition des groupes concernés au niveau des unités de santé de proximité et des officines, mais aussi de certains malades dans les grands hôpitaux et les centres pour personnes âgées à travers le territoire national. Comme à l’accoutumée, un dispositif spécial de prise en charge des cas de grippe saisonnière a été mis en place au niveau des établissements hospitaliers, a-t-il ajouté. Rappelant qu’en 2018, la grippe saisonnière avait fait 23 morts en Algérie et 600 000 morts dans le monde, le responsable a souligné que la vaccination demeurait le meilleur moyen de se prémunir contre ce virus et de réduire la mortalité dont il est à l’origine.
Pour sa part, le docteur Derrar a mis en exergue l’importance du rôle des médias dans la sensibilisation afin d’encourager les groupes à risques à se faire vacciner, d’autant, a-t-il dit, que la souche du virus de cette année est considérée par l’OMS comme «particulièrement coriace». La campagne nationale de vaccination se poursuivra jusqu’au mois d’avril 2020, a-t-il dit.
