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Makri réagit à la composition du nouveau gouvernement

«C’est très positif de s’ouvrir sur l’opposition»

«Le courant novembriste-badissiste a tenté de nous faire croire, qu’il y a une force au sein du pouvoir, qui va réaliser ses rêves.»

«Nous avons quelques réserves sur la composition du nouveau gouvernement, mais nous avons dit que nous laisserons cette équipe travailler et servir l’Algérie, avant de la juger. Mais nous serons là pour contrôler leurs actions, et ce d’un point de vue purement constitutionnel et selon les normes énoncées», c’est ce qu’a déclaré Abderrezak Makri, dans une publication sur les réseaux sociaux.
Prenant un certain recul avant de se prononcer, Makri ne nie pas avoir retenu certains points positifs, dans cette nouvelle composition, indiquant : «Ce qui m’a plu, c’est la nomination de certaines personnes qui étaient extrêmement opposées au régime et à élection. J’ai été étonné de voir des personnalités désignées aux postes de ministres alors qu’elles sont rejetées et combattues par les défenseurs de la solution constitutionnelle, qui n’avaient pas hésité à traiter tous ceux qui étaient contre l’élection de traîtres, ce qui a divisé les algériens. J’estime que c’est très positif de s’ouvrir sur l’opposition, ce qui va contribuer à apaiser la situation, et ce jusqu’à ce que les intentions du nouveau gouvernement soient claires.
Car on ne sait pas encore, si celui-ci est orienté vers une réelle volonté de réformer et aller vers la concrétisation d’un plan d’action en adéquation avec les attentes du peuple.»
Dans cet élan, le président du MSP, revient sur les positions du mouvement «novembriste-badissiste», et estime que «ce courant a tenté de nous faire croire, qu’il y a une force au sein du pouvoir, qui va réaliser ses rêves et l’aider à évincer ses adversaires, ce qui est utopique.
Ce qui est sûr, c’est là une gifle adressée aux opportunistes et aux lâches, dans la mesure où les nominations des nouveaux ministres renseignent sur la possibilité de défendre des positions d’opposition sans avoir à observer des attitudes lâches».
Par ailleurs, revenant sur les positions et les appréhensions du MSP, Makri n’a pas manqué de rappeler que «les rebondissements de la scène politique, vont dans le sens, des mises en garde du MSP, ce qui va impacter positivement la crédibilité du parti et mériterait plus de considération et d’attention pour l’expérience des partis qui se basent sur les études, et la concertation dans leurs décisions et prises de position».
à ce sujet, Makri s’est indigné de voir que «des personnes qui traînaient dans les rangs profonds de l’opposition, acceptent des postes de ministres, sans pour autant déranger les minorités idéologiques qui se sont dressées contre le MSP, et l’ont accusé d’appartenir au système et de tenir le bâton par le milieu».
En somme, le président du MSP semble à travers ses déclarations remettre les pendules à l’heure et réitérer avec force , les positions du parti, rappelant que « le MSP, a adopté une opposition annoncée et franche au régime de Bouteflika, alors qu’il était à l’apogée de son règne, et mené un combat sans relâche avec le pouvoir profond, son refus au dialogue en présence des 4B, son abstention de participer à l’élection, et sa pertinence à proposer des solutions de sortie de crise».
Une mise au point que le président du MSP, a esquissée sous forme de retour de manivelle, pour ceux, qui se présentaient comme de farouches opposants au pouvoir, et qui se ruent tête baissée aujourd’hui sur des postes au gouvernement.
Un revirement de situation, qui semble avoir donné l’occasion à Makri de répondre à ses détracteurs, sur le fait que le MSP ait accepté le dialogue proposé par le président Tebboune, précisant que c’est une position digne de tout parti d’opposition, et que plusieurs figures de l’opposition ont rejoint cette orientation dès son annonce. 

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