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Grèves, sit-in…

Ca bouillonne à Tizi Ouzou

Les employés des corps communs de l’éducation ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya.

Les travailleurs de l’Anem de Tizi Ouzou sont en grève depuis trois jours, ceux des corps communs de l’éducation également, les employés exerçant dans le cadre du filet social ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya alors que les résidents de la cité Chouhada de Tadmaït ont tout simplement procédé à la fermeture du siège de leur mairie, hier matin. Le front social s’embrase donc dans la wilaya de Tizi Ouzou où les actions de protestation se suivent et se ressemblent presque chaque jour.
Dans bien des cas, la prise en charge des problèmes soulevés ne dépend pas des compétences des autorités locales, mais leur satisfaction ou non relève des autorités compétentes gouvernementales. C’est le cas des problèmes soulevés par les travailleurs de l’Anem (Agence nationale de l’emploi de jeunes). Ces derniers, en plus de la grève, ont observé un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou pour interpeller le premier magistrat de la wilaya sur la nécessité de se pencher, au plus vite, sur leurs revendications, notamment la plus importante à leurs yeux, celle de la hausse des salaires. Ce n’est pas la première fois que les travailleurs de l’Anem montent au créneau dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Ces derniers temps, ils ont observé plusieurs journées de protestation, mais, disent-ils, ces dernières n’ont pas réussi à arracher une réaction positive de la part de qui de droit. C’est pourquoi, les concernés ont décidé d’observer une grève cyclique hebdomadaire de trois journées dès cette semaine. De leur côté, les employés exerçant dans le cadre du filet social, dépendant de la DAS (direction de l’action sociale), non concernés par la décision du gouvernement de régulariser les travailleurs du pré-emploi, ont observé une journée de protestation et un sit-in également devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou. A travers cette action de protestation, qui n’est pas la première non plus, les protestataires entendent exiger un statut de permanents. Ils déplorent en outre la rémunération modique qu’ils perçoivent mensuellement et qui est de l’ordre de 5000 DA. «Que peut-on faire avec 5000 DA par mois ?», se sont-ils interrogés en rappelant que cette situation dure depuis plus de 10 années. Les concernés revendiquent en outre que toutes les années passées à travailler dans ce cadre leur soient comptabilisées pour leur pension de retraite.
Par ailleurs, les employés des corps communs de l’éducation ont observé un sit-in devant le siège de la wilaya ainsi que deux journées de grève. Ce sont pratiquement les mêmes revendications qui ont été exprimées par ces derniers à l’instar de la revue à la hausse de leurs salaires car, disent-ils, les salaires qu’ils perçoivent sont restés les mêmes depuis des décennies alors que le pouvoir d’achat ne cesse de se dégrader.
Ils ont revendiqué, dans le même sillage, un statut digne de ce nom pour leur profession. Car, ont-il argué, actuellement, une grande confusion règne dans leur corporation.
Toujours au volet des actions de protestation, les résidents de la cité Chouhada de la commune de Tadmaït (21 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou) ont observé un rassemblement de protestation, hier, mardi. Ils ont également procédé à la fermeture du siège de l’Assemblée populaire communale de Tamdaït dès la première heure de la matinée d’hier. Les protestataires ont eu recours à cette action pour revendiquer des logements dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.

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