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Les candidats et les patrons de médias s’engagent

Charte d’éthique avalisée

Les candidats ont, à l’unanimité, témoigné leur satisfaction quant au contenu de cette charte.

A quelques heures du top départ de la campagne électorale pour l’élection du 12 décembre, Les cinq candidats ont signé, ce 16 novembre au siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), au Palais des nations au Club des Pins, la charte d’éthique des pratiques électorales, selon les médias publics. Un acte qui engage les candidats à respecter les dispositions de cette charte, en l’occurrence, «les principes démocratiques de base dont le droit de se porter candidat et le droit de vote sans intimidations, le caractère secret du vote, la transparence du financement des campagnes électorales, la neutralité de l’institution en charge des élections à travers ses démembrements et divers services administratifs, impartialité et traitement équitable des candidats. Ces dernier et leurs partis s’engagent à ne faire que des déclarations publiques et véridiques, s’abstenir de tout propos diffamatoire, insultes ou invectives envers un autre candidat ou acteur du processus électoral».En marge de la cérémonie, les candidats ont à l’unanimité témoigné de leur satisfaction, quant au contenu de cette charte qui à leurs yeux représente la base des pratiques démocratiques qui doivent accompagner et régner sur les prochaines élections présidentielles.
Pour Abdelaziz Belaïd, la charte d’éthique pour les élections, représente le juge moral entre les candidats, alors que Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune y voient une grande contribution à la transparence des élections, tandis que Bengrina prône la solidarité, en déclarant que cette charte est le témoin que les candidats ne sont pas des ennemis, mais des associés, quant à Mihoubi, la charte d’éthique fait office d’acte moral ente les candidats, c’est du moins ce qu’ont déclaré les cinq candidats à la présidentielle, en marge de la cérémonie de signature. C’est donc sur cette note solennelle, que les candidats pour la haute magistrature du pays, vont s’affronter dans l’arène, des médias et des bains de foule, pour tenter de convaincre les Algériens, de l’importance historique, que revêt ce rendez-vous électoral, et de la nécessité de mettre toutes les parties sur un projet de société commun, afin d’éviter les affres d’un chaos qui s’annonce dans un avenir très proche, tenant compte de la gravité de la situation socio-économique, que vit le pays actuellement. Dans le même sillage, les patrons des chaînes de télévision et radios concernées par l’accompagnement de cette campagne, ont à leur tour, signé la charte d’éthique, le même jour, annonçant également leur engagement à s’en tenir aux directives et aux dispositions retenues. Une cérémonie durant laquelle, le président de l’Anie , a tenu à souligner que cette charte d’éthique intervient, suite aux aspirations et aux attentes, et devrait répondre aux défis actuels, afin de permettre au pays de sortir de la crise. Il va sans dire que tout est paré pour le lancement d’une campagne électorale inédite dans l’histoire de l’Algérie, puisque pour la première fois, à quelques semaines du scrutin, il n’y a pas de candidat favori, dont le nom et la certitude de la victoire, ne faisaient autrefois, durant les éditions précédentes, l’objet d’aucune indiscrétion, et lui se permettait de se pavaner avant l’annonce des résultats, porté par le pouvoir du plébiscite. Par ailleurs, l’argent étant le nerf de la guerre, le point nodal de cette charte n’est autre que l’obligation des candidats à déclarer les sources de financement de leurs campagnes électorales, et ce conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral «loi qui interdit à tout candidat à une élection à un mandat national ou local de recevoir, de manière «directe» ou ‘’indirecte’’, des dons en espèces, en nature ou toute autre contribution quelle qu’en soit la forme, émanant d’un Etat étranger ou d’une personne physique ou morale de nationalité étrangère. Les dépenses de campagne d’un candidat à l’élection de président de la République ne peuvent excéder un plafond de cent millions de dinars (100 000 000 DA) pour le premier tour. Ce montant est porté à cent vingt millions de dinars (120 000 000 DA) en cas de deuxième tour», précise l’article 192.

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