{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Une charte d’éthique avant le début de la campagne électorale

Comment éviter les dépassements

La charte devrait obliger le futur président à respecter les recommandations de la Conférence nationale de dialogue et de médiation.

Une campagne électorale qui se transforme en guerre «ouverte» entre candidats. Voilà le pire scénario pour un pays en crise, comme l’Algérie. C’est dans ce sens que le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, a annoncé l’élaboration d’une charte d’éthique. «Elle sera lancée avant le début de la campagne électorale», a-t-il assuré. «Ce projet est en cours de préparation et ses détails seront divulgués prochainement», a-t-il expliqué sans donner plus de détails. Néanmoins, il faut rappeler que cette charte avait été proposée par l’Instance de dialogue et de médiation que présidait Karim Younès. En août dernier, il avait fait part de «la détermination de son instance à élaborer une charte d’honneur, en vertu de laquelle les candidats à la prochaine échéance électorale s’engagent à respecter et à appliquer les recommandations de la Conférence nationale de dialogue et de médiation». Cette voie, a-t-il insisté, «doit tenir compte des revendications du Hirak populaire, appelant à un changement radical du régime politique, à travers un dialogue constructif, comme valeur constitutionnelle et mécanisme efficient pour réaliser les nobles objectifs escomptés». Cette charte est-elle la même que celle que voulait Karim Younès ?
Quand on sait que l’Anie est née grâce à l’Instance de dialogue et de médiation, l’on imagine bien que cette charge devra, entre autres «pousser» les candidats à respecter les engagements de la Conférence nationale de dialogue et de médiation, tout en évitant que cette campagne ne prenne des allures de…pugilats.
En attendant, l’Anie a parachevé l’installation de tous les délégués au niveau des 48 wilayas et entamé une session de formation à leur profit sur «les nouvelles règles régissant leur travail». «Plusieurs documents référentiels ont été élaborés pour permettre à ces délégués d’exercer leurs activités sur le terrain», a précisé Charfi, ajoutant que cette session de formation «est encadrée par les membres de l’Autorité et certaines compétences nationales de différentes administrations ayant une expérience en matière de gestion des ressources financières nécessaires le jour du scrutin». En outre, le président de l’Anie a estimé «nécessaire d’assurer la coordination entre les différents acteurs en vue de faire aboutir la prochaine échéance présidentielle, tout en veillant à ce que le transfert de compétences des différents ministères vers l’Anie soit effectif et efficace, conformément aux lois, afin de permettre le bon déroulement de cette élection présidentielle». C’est dire que le chantier est ouvert pour plusieurs années encore. Cependant, il revient aux électeurs d’être vigilants et aux candidats de s’en tenir à leurs engagements électoraux, lesquels seront certainement inspirés des revendications du Mouvement populaire.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours