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Télévision thématique et E-Learning

Comment sauver l’année universitaire

L’Algérie a opté pour une méthode qui préserve la santé de ses citoyens.

Mardi dernier, l'Algérie a lancé sa première chaîne de télévision thématique. Elle est dédiée à l'enseignement à distance. Cette chaîne qui porte le titre très évocateur de «El Maârifa», mettra à la disposition des élèves des trois cycles de l'enseignement, une série de cours dans toutes les disciplines et matières, notamment des classes d'examens.
Les pouvoirs publics qui ne veulent pas mettre en danger la vie des étudiants et leurs proches, tout en évitant d'hypothéquer leur avenir ont décidé d'ouvrir cette télévision. Une très bonne initiative. Cette chaîne qui viendra renforcer l'enseignement, via les outils digitaux, a été prise en charge dans certaines universités. Mais le gouvernement est conscient de la réalité du pays avec une connexion Internet qui fait des siennes et un accès qui n'est pas équitable dans tout le pays. Beaucoup d'élèves et d'étudiants n'ont pas les moyens de se doter de l'outil informatique ou même d'avoir accès à une connexion Internet.
La télévision dont l'accès est démocratisé à travers presque tout le pays, est la solution la plus anodine. Néanmoins, il faut savoir que face à cette crise sanitaire, l'enseignement à distance demeure la seule solution. On a pu voir la fermeture d'une centaine d'écoles en France, quelques jours après leur réouverture. Une volte-face qui a provoqué une série de contaminations qui pourraient se transformer en seconde vague de Covid-19. Ce qui conforte l'Algérie dans sa décision d'avoir reporté l'année scolaire et universitaire, au moins jusqu'au mois de septembre prochain, alors qu'elle a enregistré beaucoup moins de cas que les pays européens. Cela est d'autant plus vrai du fait que l'année universitaire ne s'est pas complètement arrêtée. Beaucoup d'écoles, facultés et universités ont suivi les recommandations du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Chems Eddine Chitour de recourir au E-Learning. Les écoles d'enseignement supérieur privées ont également joué le jeu. Comme l'Insag business school, dont le directeur nous a fait savoir que l'année est en cours grâce aux outils numériques. «Et cela se passe très bien», a-t-il précisé. Il y a également le fait que le professeur Chitour ait anticipé la crise actuelle en demandant, avant même qu'elle ne touche le pays, de mettre les cours en ligne. Fervent adepte du digital, il a préconisé le recours à l'enseignement à distance. Il a demandé aux directeurs des établissements universitaires de mettre en place une plate-forme garantissant un accès aux cours pour les étudiants. Par la suite, il avait demandé aux universités qui le pouvaient de poursuivre les cours en téléconférence.
La volonté affichée par le ministre a fait naître des initiatives privées et publiques, afin de permettre de concrétiser, en quelques semaines, ce projet très ambitieux. Des plates-formes spécialisées en E-Leranig ou téléconférence ont aussi participé à l'effort national, en mettant gratuitement leur technologie à la disposition de l'Etat. Certes, des imperfections ont été enregistrées, mais cela aura tout de même permis d'assurer le service minimum. Une solution qui n'est peut- être pas parfaite, mais qui aura quand même sauvé l'année universitaire.

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