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Décidé hier, lors de la réunion du haut conseil de sécurité

Couvre-feu à Alger

Des décisions radicales viennent conforter une batterie de mesures prises, il y a quelques jours.

La lutte contre la propagation du coronavirus a pris un tournant décisif. Le Haut Conseil de sécurité, réuni, hier, sous la présidence du chef de l’Etat, a pris une série de mesures radicales, qui consistent principalement dans le confinement total de la wilaya de Blida durant 10 jours. renouvelables, «avec interdiction de circulation de et vers cette wilaya. Les sorties à caractère exceptionnel doivent être autorisées au préalable par les services compétents de la gendarmerie ou de la Sûreté nationale. Des mesures d’exception seront prises pour assurer l’approvisionnement de la population en produits sanitaires et alimentaires. A cet effet, des barrages de contrôles seront dressés», rapporte le communiqué du HCS. Il a également été décidé l’imposition d’un confinement au niveau de la capitale, qui court de
19 heures, jusqu’à 7 heures le lendemain matin. «Cette mesure sera étendue à toutes les wilayas où est apparu et où apparaîtra le virus, conformément aux observations quotidiennes du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière », lit-on dans le communiqué qui ordonne «l’interdiction de tout rassemblements de plus de deux personnes». Les marchands ambulants de produits alimentaires «sont autorisés à exercer leurs activités en rotation par quartier, tout en évitant tout attroupement».
Ces décisions, dont l’objectif est de circonscrire la progression de l’épidémie à l’échelle du pays, prennent effet à partir d’aujourd’hui. Elles viennent conforter une batterie de mesures prises, il y a quelques jours et que le HCS rappelle dans son communiqué rendu public, hier, en début de soirée. Ainsi, la suspension de tous les transports en commun et des taxis est réitérée, avec cette fois, de lourdes sanctions préconisées contre les contrevenants, allant jusqu’au retrait pur et simple de la licences de taxis. Le même traitement sera réservé aux commerçants qui contreviennent aux décisions de fermeture de leurs établissements comme souligné par le décret pris récemment par le Premier ministre. «Tout contrevenant à cette mesure de fermeture se verra retirer sa licence et porté sur une liste noire (blacklisté) et n’aura plus aucune licence d’exploitation, pour les autres commerçants, il s’agira de la fermeture du local avec retrait du registre du commerce et interdiction définitive d’exercice», souligne le communiqué.
Le HCS explique la mesure de libération de 50% des effectifs, révélant que celle-ci «est applicable également aux secteurs économiques et services publics et privés». à charge pour l’Etat de prendre en charge «les pertes occasionnées» par cette mesure après examen et évaluation de l’impact sur les entreprises.
Cela au plan des décisions dédiées à la dissociation, facteur important dans le ralentissement de l’épidémie de coronavirus. Pour ce qui concerne l’organisation de l’administration pour une meilleure gestion de la situation, le communiqué invite les responsables des collectivités locales à «mettre en œuvre des actions de grande envergure en vue d’assurer la désinfection et la décontamination des lieux publics». Il est, à ce propos, préconisé la mise en place «autour d’un wali, d’une commission de wilaya chargée de coordonner l’action sectorielle de prévention et de lutte contre la pandémie du coronavirus (Covid-19). Cette commission est composée du wali, président, du procureur général, du commandant du groupement de gendarmerie, du chef de sûreté de wilaya, du représentant de la Dgsi, du président de l’APW et du président de l’APC du chef-lieu de wilaya». Et pour garantir un bon suivi des cas atteints par le virus, le HSC ordonne «aux établissements sanitaires de tenir des listes de volontaires ou de bénévoles qui voudraient s’inscrire, y compris les médecins privés et tout personnel médical et paramédical, et de leur mise à jour quotidienne pour faire face à l’évolution de l’épidémie». Le président de la République et les membres du Haut Conseil de sécurité «sont parfaitement conscients de la gêne que vont occasionner ces mesures à la population et leur demandent une exécution volontaire qui épargnera leurs vies, celles de leurs enfants et de tous les citoyens», conclut le communiqué.

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