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Discours de haine et racisme sur la toile

Dangereux dérapages

L’Algérie nouvelle à laquelle aspirent les citoyens, c’est celle qui rassemble tous ses enfants en dehors de l’approche qui fait d’eux une entité régionale, communautaire ou ethnique.

La scène politique nationale fait face à une montée sans précédent du débat «identitaire» sur fond de racisme, de contre-racisme et haine. Jamais l'Algérie n'a connu un glissement aussi dangereux que catastrophique comme cette fois. La question de l'identité est conçue maladroitement par les nombreux concernés par le débat démocratique et contradictoire. Beaucoup de gens croient que l'identité est une démarche et une valeur dont le contenu est inaliénable, voire ne devrait pas interagir historiquement et connaître des interprétations qui obéissent à l'évolution de la société et du monde en même temps. On assiste maintenant à la propagation des discours qui légitiment le rejet d'une composante par rapport à une autre. Ce discours est porté par tous ceux qui font de l' «identité» un cheval de bataille pour assouvir des fins bassement politiciennes et viles. Il reste, au demeurant, que ce volet bénéficie d'une espèce de soutien sur la Toile et les réseaux sociaux. Ces réseaux véhiculent et parrainent des discours de haine, de racisme et de contre-racisme, faisant ainsi de l'identité nationale une source de tiraillements et de divisions dans le but de favoriser un climat d'instabilité et que la crise dans son expression socio-économique n'aura pas à être traitée avec sérénité et sérieux pour qu'elle puisse être résolue et de fait, permettre au peuple algérien de se pencher sur les vrais enjeux et les vrais défis qui le guettent.
La question identitaire a été scellée une bonne fois pour toutes la Loi fondamentale a bouclé la dernière boucle qui se présentait comme «hic» et imbroglio dont ses effets pouvaient mener vers une crise politique des plus violentes et des plus sévères. L'amazighité n'a plus le statut d'une identité frappée de déni comme avant. Cette situation est révolue, ce qu'il faut maintenant faire, c'est de consolider la démarche identitaire de telle sorte que la personnalité nationale dans ses trois composantes doit être consacrée comme prolongement de l'algérianité de ce peuple dans sa mosaïque.
La souveraineté dérange certaines officines qui conçoivent mal qu'un pays comme l'Algérie, aussi vaste, puisse gérer les contradictions et les différences qui constituent sa richesse et sa diversité. Le changement auquel aspire l'Algérie est celui qui donnera au socle national une autre identité dépassant tous les clivages de nature à faire dans la division et la discorde pour monter une composante contre une autre ou une communauté contre une autre communauté. Cette approche est antinationale, elle cible l'unité nationale du pays dans le but d'affaiblir l'Etat national et ses institutions pour faciliter après, sa destruction et son anéantissement.
L'Algérie nouvelle à laquelle aspirent des Algériens et des Algériennes, c'est celle qui rassemble tous ses enfants en dehors de l'approche qui fait d'eux une entité régionale, communautaire ou ethnique. C'est l'Algérie qui appartient à tous les Algériens et toutes les Algériennes, du sud, au nord, de l'ouest à l'est.

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