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Ouyahia et Zalène aujourd’hui devant la Cour suprême, en tant qu’accusés

Dans les griffes de la justice

Un scénario qui pourrait, s’il venait à se réaliser, satisfaire, l’une des revendications essentielles du Hirak, à savoir « yethasbou gaâ ».

Il est officiellement convoqué en tant qu’accusé, par le magistrat de la Cour suprême ; Ahmed Ouyahia sera auditionné aujourd’hui. Après avoir été entendu plusieurs fois par le procureur du tribunal de Sidi M’hamed, le dossier de l’ex-Premier ministre, a été transféré à la Cour suprême, au même titre que ceux de 12 autres personnalités, en l’occurrence Abdelmalek Sellal, les ex-ministres Abdelghani Zalène, Amar Tou, Boudjema Talaï, Karim Djoudi, Amara Benyounès, Amar Ghoul, Abdelkader Bouazghi et Abdeslam Bouchouareb, de l’ex-wali Abdelkader Zoukh, et l’actuel wali d’El Bayadh Mohamed Djamel Khenfar. Il est précisé cependant, que l’ex-ministre des Travaux publics et des Transports sera entendu dans la même journée que Ouyahia, tandis que les autres prévenus le seront demain, selon plusieurs médias.
Dans cette effervescence où l’appareil judiciaire libéré par la force de la contestation populaire du 22 février, semble ne reculer devant rien et demeure déterminé à ne pas faire de quartiers, notamment ces dernières heures, où les accusations se précisent plus selon certains médias. Ces derniers font allusion, sans citer leurs noms, aux dernières interpellations, d’un ex-Premier ministre, deux ministres, un ministre en poste actuellement, cinq ex-walis et deux walis toujours en fonction, poursuivis pour
« blanchiment d’argent, détournement de biens produits, de revenus criminels de corruption en vue de dissimuler leur origine illicite à la faveur d’un groupe de malfaiteurs, incitation d’agents publics à exploiter leur influence réelle ou supposée dans le but de bénéficier de privilèges indus, bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’État, des collectivités locales, des entreprises et institutions publiques soumises au droit public, d’entreprises économiques publiques, d’établissements à caractères industriel et commercial (Epic) durant l’établissement de contrats et de transactions en vue d’augmenter les prix et de modifier en leur faveur la qualité de la matière, des services et de l’approvisionnement. ». Alors que pour d’autres, l’ex-Premier ministre, et l’ex-ministre des Transports seraient impliqués dans l’affaire de corruption de Ali Haddad et de Mahieddine Tahkout. Au demeurant, nul ne peut avancer avec certitude la nature des accusations, retenues contre les prévenus. Ce sont les comparutions d’aujourd’hui et de demain, qui apporteront la lumière sur ces dossiers et sur le destin des accusés. A ce sujet et tenant compte d’autres chefs d’accusation pour lesquels, ces personnalités devront répondre, en l’occurrence « dilapidation de deniers publics, de la mauvaise exploitation délibérée de la fonction dans le but de fournir des avantages indus à autrui en violation des lois et règlements, conflit d’intérêts avec violation des procédures en vigueur des marchés publics basés sur les règles de transparence, de la concurrence honnête et objective, pour signer des contrats et établir des transactions et avenants contraires à la réglementation en vue de fournir des avantages injustifiées à autrui ». Les observateurs n’excluent pas la probabilité de voir, Ouyahia et Zalène rejoindre le groupe d’hommes d’affaires incarcérés à la prison d’El Harrach. Dans ce sillage, ils relèvent l’aspect officiel de cette convocation et surtout le fait que les deux prévenus, Ouyahia et Zalène, se présenteront devant la Cour suprême, pour la première fois en tant qu’accusés. Un scénario qui pourrait, s’il venait à se réaliser, satisfaire, l’une des revendications essentielles du Hirak, à savoir, « Yethasbou gaâ » 

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