{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bio express du nouveau président de la République

De l’ENA au palais d’El Mouradia

Commis de l’Etat, né le 17 novembre 1945 à Mechria, dans la wilaya de Naâma, il a occupé des fonctions qui lui ont permis de gravir tous les échelons.

Il l’a fait sans tambour ni trompette. Abdelmadjid Tebboune a été élu à la tête de l’Etat pratiquement sans crier gare. Avec une certaine bonhomie même, renvoyant une image de force tranquille qui lui a permis de séduire un électorat qui a jeté son dévolu sur lui. Sa victoire a été nette et sans bavure. Une victoire par K-O… qui a exclu l’éventualité d’un second tour. Ce qui va faire gagner du temps pour sortir le pays d’une crise qui n’a que trop duré. L’homme qui doit présider à sa destinée durant cinq ans possède indéniablement les atouts nécessaires pour l’en extraire.
La carte de visite de Abdelmadjid Tebboune est incontestablement étoffée. Son parcours, qui est loin d’être un long fleuve tranquille, lui a certainement permis en plus de s’endurcir, de se frotter aux rouages de l’administration qui n’ont plus de secret pour lui. De l’Ecole nationale d’administration au palais d’El Mouradia, ce commis de l’Etat qui est né le 17 novembre 1945 à Mechria, dans la wilaya de Naâma, a occupé des fonctions qui lui ont permis de gravir tous les échelons, jusqu’à la magistrature suprême. Il commence sa carrière politique en 1975 en tant que secrétaire général de la wilaya de Djelfa avant qu’il ne soit muté en 1977 au même poste à la wilaya d’Adrar, puis à la wilaya de Batna en 1979 et à la wilaya de M’sila en 1982. Il sera wali d’Adrar de janvier 1983 à mai 1984, de Tiaret de mai 84 à juillet 1989 et de Tizi Ouzou de juillet 1989 au mois d’août 1991.
Il fera ses premières armes en tant que ministre entre 1991 et 1992 au sein du gouvernement de Sid Ahmed Ghozali où il occupera le poste de ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales, chargé des Collectivités locales. Sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika il sera nommé ministre de la Culture de décembre 1999 poste qu’il quittera en juin 2000 pour celui de ministre des Collectivités locales entre juin 2000 et mai 2001 avant d’être désigné à la tête du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme de mai 2001 à juin 2002. Dix années passeront avant qu’il ne retrouve le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, élargi en 2013 à la Ville. Il le dirigera de septembre 2012 à mai 2017 et assurera l’intérim du ministère du Commerce suite à l’absence prolongée pour maladie du défunt Bakhti Belaïb, avant de succéder à Abdelmalek Sellal à la tête de l’Exécutif du mois de mai au mois d’août 2017.
Il restera en retrait de la politique jusqu’à l’annonce de sa candidature en tant qu’indépendant pour l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Lors de sa campagne électorale, il s’est engagé à «tout entreprendre» pour «réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février», présentant «54 engagements» pour «l’instauration d’une nouvelle République». Le Mouvement populaire pacifique qui bat le pavé depuis bientôt dix mois revendique de tirer un trait sur l’ancien système. Abdelmadjid Tebboune a franchi le premier pas, pour la satisfaire, en remportant le scrutin du 12 décembre haut la main avec plus de 58% des suffrages exprimées, surclassant les quatre autres candidats qui étaient en lice pour cette élection présidentielle particulière.
Pour la première fois, en effet, depuis l’indépendance ce scrutin a été piloté de bout en bout par une Autorité nationale indépendante des élections (Anie). Ce qui a de facto écarté l’administration sur laquelle pesaient des soupçons de fraude. Une nouvelle ère inaugurée par Abdelmadjid Tebboune qui n’aura pas raté la marche du perron du palais d’El Mouradia. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours