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Le premier ministre l’a décidé

De nouveaux commerces autorisés à ouvrir

Cette décision est justifiée par l’obligation d’assurer la continuité de certains services. Néanmoins, il y a un risque de mauvaise interprétation…

Plus de 10 jours après leur fermeture, de nouveaux commerces ont été autorisés à ouvrir dans le pays. En effet, la wilaya d’Alger vient d’envoyer une note à ses daïras et communes pour les informer de la reprise de plusieurs activités professionnelles.
Il s’agit des mécaniciens, vulcanisateurs, du contrôle technique des véhicules, magasins de pièces détachées automobiles. Les fournitures nécessaires à l’agriculture, activités de pêche maritime, d’aquaculture et de vente de poisson sont aussi concernées par cette reprise.
Tout comme les vendeurs et distributeurs d’intrants agricoles, aliments et fournitures pour animaux. La wilaya a également autorisé les cabinets vétérinaires à exercer.
Il en est de même pour la vente et réparation d’ordinateurs, la vente d’articles ménagers, la vente d’appareils médicaux et de fournitures orthopédiques, les opticiens et les vendeurs de quincaillerie. Même les pressings et nettoyage à sec des vêtements sont autorisés a réouvrir leurs commerces.
En fait, ce n’est pas une autorisation, mais une obligation puisque à la fin de cette note de la wilaya, il est exigé de ces commerçants d’ouvrir à partir d’aujourd’hui leurs boutiques. « Ceux qui sont concernés par cette liste doivent laisser leurs magasins ouverts et poursuivre le plus normalement du monde leur activité, comme cela était le cas par le passé », est-il précisé.
Une décision qui intervient après que la majorité des commerçants du Grand Alger a baissé rideau. Seuls les magasins d’alimentation générale et les pharmacies étaient autorisés à exercer pour empêcher la propagation de l’épidémie de coronavirus.
Quelques jours plus tard, la wilaya avait ajouté les kiosques multi-services à cette liste des plus restreintes. Mais alors que l’épidémie du Covid-19 est dans sa phase la plus critique avec une centaine de cas par jour, les services de Youcef Chorfa décident que près de 20 activités soient autorisées à reprendre du service de façon normale.
Ils expliquent cette décision par «l’obligation d’assurer la continuité de ces services d’utilité générale ». Certes, la raison évoquée est tout à fait fondée, néanmoins il aurait fallu trouver des mécanismes plus appropriés qu’une ré-ouverture totale. Celle-ci risquerait de favoriser l’épidémie en trouvant plusieurs «foyers» où se poser.
La situation risque de devenir très vite incontrôlable. Les autorités demandent certes, de respecter les distances de sécurité et d’hygiène, mais peut-on vraiment le faire chez le mécaniciens ou le poissonnier ?
De plus, cette reprise d’activité donnerait l’impression à l’opinion publique que le danger est éloigné et que la vie peut reprendre le plus normalement alors que, selon les spécialistes, on est dans la phase la plus délicate. Comment alors pousser les citoyens à se confiner s’ils voient que l’activité commerciale reprend ? Les conséquences risquent d’être désastreuses…

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