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Les députés dénoncent la hausse des taxes sur les carburants et les véhicules neufs

Débat houleux à l’APN

Ils ont déploré le timing choisi pour débattre sur la LFC 2020 et la révision à la baisse du montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière…

Le débat sur le projet de loi de finances complémentaire (LFC2020) s'est poursuivi, hier, à l'APN. Plusieurs députés présents se sont opposés à la hausse des taxes sur les carburants et les véhicules neufs. Certains ont demandé des clarifications sur les conditions de financement des importations de véhicules neufs par des concessionnaires agréés. Les élus ont dénoncé le timing choisi pour en débattre sur la LFC 2020 et la révision à la baisse du montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière. Les intervenants ont dénoncé l' impact négatif sur le pouvoir d'achat des citoyens qui découlera de l'introduction des nouvelles taxes et la révision à la hausse des prix des carburants. «L'introduction de nouvelles taxes et la révision à la hausse des impositions appliquées aux produits, auront un impact direct sur le pouvoir d'achat des citoyens et provoqueraient une augmentation des prix des autres services et produits», ont-ils souligné. D'autres députés ont relevé «l'absence d'une vision économique tracée à long terme qui permettra d'éviter le recours à la hausse des impôts et la baisse des budgets d'équipement». Le timing choisi pour en débattre est également jugé inadéquat. L'examen de ce projet de loi est qualifié «d'expéditif» par certains députés, évoquant « le contexte particulier lié à la pandémie de Covid-19 et la situation économique désastreuse, laquelle exige une nouvelle vision pour son développement. Dans ce contexte, Lakhdar Benkhellaf, député de l'Union Nahda-Adala-Bina a dénoncé «la programmation par le bureau de l'APN des séances de débats sur le PLFC», soulignant que «les députés n'ont pas eu le temps nécessaire pour examiner ce texte qui contient, selon lui, des dispositions qui remettent en cause des mesures déjà adoptées dans la loi de finances 2020». Il a évoqué, notamment «la révision à la baisse du montant minimum en devises à déclarer en douanes, passé de 5 000 euros à 1 000 euros en l'espace de quelques semaines». Abondant dans le même sens, Liès Saâdi du FLN a déploré pour sa part «la précipitation du gouvernement à adopter au plus vite le présent projet de loi de finances». Il s'est aussi interrogé sur «la raison qui est derrière la baisse du montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière de 5 000 euros à 1 000 euros», appelant à sa suppression. Il a également appelé à lutter contre les transferts illicites de devises pour l'achat de biens immobiliers à l'étranger. «Durant 15 ans, des Algériens ont transféré des sommes importantes pour l'acquisition de biens immobiliers à l'étranger. En Espagne, ils sont plus de 7 000 Algériens à disposer d'habitations, de manière illicite. De son côté, la députée Faïza Bouhama du FLN, a salué «l'abattement de 50% en matière d'IRG et d'IBS, au profit des revenus réalisés dans les régions du Sud». Nabi Hebri du MSP a, pour sa part, estimé que «le texte était dépourvu d'intérêt, mettant en cause la crédibilité de l'APN qui avait voté, lors de la loi de finances 2020, pour l'autorisation aux citoyens d'importer des véhicules de moins de 3 ans, avant que cette disposition ne soit vidée de son sens par la possibilité accordée aux concessionnaires d'importer des véhicules neufs». Nacer Hamdadouche, député du même parti, s'est interrogé, à l'occasion, sur les moyens de couvrir le déficit du Trésor public en 2020, estimé à près de 3 000 milliards de DA, au moment où les prix du pétrole sont en chute constante.

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