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Plan de transport à TIZI OUZOU

Des feux de signalisation d’abord...

Cette amélioration intervient au grand bonheur des usagers.

La circulation dans la ville de Tizi-Ouzou connaît une relative et visible amélioration. Certaines intersections au centre-ville ont été dotées de feux de signalisation pour justement désengorger la circulation. Sur ces lieux, il est constaté une nette diminution des embouteillages. Cette amélioration intervient au grand bonheur des usagers. Parallèlement aux feux de signalisation, la direction du transport annonce l’imminence de la mise sur pied d’un nouveau plan de transport après un premier qui a montré ses limites.
En fait, le nouveau plan de transport vise à colmater les vides et les failles laissés par le premier qui a vite montré ses limites. Conçu pour désengorger la circulation à l’intérieur de la ville de Tizi Ouzou, ce plan n’a pas apporté les améliorations escomptées. Les embouteillages rendent toujours la vie insupportable aux automobilistes. Dans les intersections, les usagers peuvent passer des heures pour faire quelques mètres. Ce plan de transport n’a pas permis d’atteindre les objectifs, d’où la nécessité d’installer des feux de signalisation. Le plan n’a pas permis aussi de désengorger la ville malgré la construction de quatre gares intermédiaires. L’une à Timizart Loghbar pour relier les citoyens des communes du littoral comme Ouaguenoun et Boudjima. L’autre à Boukhalfa. Elle fait le relais entre la ville de Tizi Ouzou et les communes de Makouda, la partie Est de Boudjima et Tigzirt et Mizrana. Une autre à l’entrée Sud pour les populations venant de Béni Douala et autres daïras. Le plan a également perturbé le transport au niveau des communes avec une augmentation de plus de 30% des tarifs. La conséquence a été ressentie seulement par le voyageur qui doit, pour rejoindre la ville de Tizi Ouzou, faire une escale. Les frais quotidiens du bus sont une nouvelle dépense pour les usagers qui doivent ajouter 40 dinars tous les jours. Par ailleurs, il est à noter que les améliorations apportées dans la circulation en ville sont accompagnées de perturbations dans les chefs-lieux des communes où il n’existe pas de lignes. En effet, les lignes reliant les communes et les villages entre eux n’ont pas été prévues dans le plan de transport. Les concepteurs ont juste élaboré un plan pour la ville de Tizi Ouzou oubliant que les transports qui y affluent quotidiennement viennent de ces communes et de ces villages. Ces derniers demeurent encore servis par des transporteurs clandestins avec les dangers que cela comporte.
Pis encore, l’absence d’études sérieuses fait que certaines communes n’ont jusqu’à présent, aucune ligne de transport avec le chef-lieu de la daïra. A Boudjima, les citoyens qui veulent se rendre au chef-lieu de leur daïra, Makouda, sont obligés d’aller par plusieurs escales à cause de l’inexistence d’une ligne directe. Toutes ces failles doivent trouver des solutions dans le prochain plan de transport.

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