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Soutien de son parti à l’un des candidats à la présidentielle

Djaballah temporise

Le président du front pour la justice et le développement, Abdallah Djaballah, a indiqué que le conseil consultatif n’a pas encore tranché.

Le parti du Front de la justice et du développement (FJD) temporise et ne se prononce toujours pas à propos du choix du candidat à appuyer pour l’élection du 12 décembre prochain. C’est en substance ce qu’a indiqué, hier, le chef de file du FJD, Abdallah Djaballah, qui répondait aux questions des journalistes en marge d’une conférence de presse à Alger. « Il est encore très tôt pour statuer sur la question », a-t-il ainsi fait comprendre en soulignant : « Nous avons encore du temps pour réfléchir.» Il développera dans le même registre , qu’il revient au conseil consultatif du même parti, dont les membres se réuniront incessamment, de trancher là dessus. Faisant le point sur la situation politique qui règne actuellement dans le pays, le leader islamiste a réitéré son appui au Hirak dont il a déjà qualifié la portée en usant du concept de « révolution ». Selon lui, les demandes du peuple portant sur un changement radical du système en place, sont claires et légitimes. Le gouvernement actuel doit par conséquent « disposer » et écouter les volontés des citoyens qui ne réclament rien d’autre que de prendre la destinée de leur pays en main. Cela passe notamment à travers l’octroi au peuple du droit de choisir son futur président dans la plus grande transparence. S’alignant aux côtés du peuple, lui aussi estime que c’est le moment d’établir un renouveau politique. A ce titre, Abdallah Djaballah a insisté sur la nécessité de fonder un Etat « civil » comme exigé par les manifestants, lequel doit à tout prix se baser sur les droits les plus fondamentaux de n’importe quel citoyen au monde, c’est-à-dire, sans l’interférence d’aucune connotation idéologique. D’après lui, les gouvernants ne peuvent asseoir leur autorité sur les gouvernés que si ce peuple jouit totalement de ses droits. « Dans ce cas de figure, une communication sera établie entre les deux parties, créant de fait un échange permanent où chacun jouera son rôle». Or, explique-t-il, nous constatons que de ce côté-là, « il y a encore du travail à faire », car pour le moment l’écart est béant entre le peuple et les tenants du régime. Interpellé justement sur la dernière marche des «pro-élection», Abdallah Djaballah a cru voir dans cette démarche une volonté du pouvoir d’agir sur les événements. Sans apporter la moindre preuve de ces accusations, il «infantilise» ou «clientélise» une partie de la société, en la rendant directement dépendante du bon vouloir des autorités. Il pousse plus loin en qualifiant ce genre de manifestation de «puéril». Il va jusqu’à désigner du doigt ceux qui seraient derrière ces «manœuvres». Pour lui, « le régime ne fait que semer la zizanie entre les citoyens», annonce-t-il, sans se soucier de ce que peuvent penser les Algériens qui défendent la tenue de la présidentielle. Le chef du FJD a profité de son intervention pour défendre les « convictions » de son parti, rappelant à ceux qui le critiquent que bien avant le hirak, le front pour la justice et le développement s’est positionné contre le maintien du régime. Il énumérera dans ce sens, les « multiples initiatives entreprises » par le FJD pour réclamer un changement politique. Il soulèvera donc le cas de la plate-forme de Mazafran qui devait défendre l’idée d’une transition démocratique. Abdallah Djaballah a encore mentionné la plate-forme de Aïn-Benian, plus récente.

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