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Conférence du 6 juillet

Djemaï : «je soutiens»

«La solution à la crise passe par l’organisation de l’élection présidentielle, en toute transparence.»

Le secrétaire général du FLN, Mohamed Djemaï, a déclaré, en marge de l’ouverture de la rencontre des mouhafedhs du FLN au siège du parti à Hydra, Alger, que «son parti n’a pas encore reçu d’invitation pour prendre part au forum du dialogue national prévu le 6 juillet à l’Ecole supérieure du tourisme à Aïn Benian (Alger). Affichant son euphorie pour le dialogue, il dira : «Ce qui nous intéresse au FLN, c’est la conjugaison de tous les efforts et le rassemblement de toutes les idées et visions pour trouver des solutions constitutionnelles, conformes aux exigences du peuple et pouvant sortir le pays de la crise.»
«Le FLN soutient toutes les rencontres de l’opposition préconisant le dialogue inclusif», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, il a indiqué que «le FLN, pour sa part, un grand parti, structuré et présent à travers le territoire national, peut prendre des initiatives». «Nous avons également notre initiative avec d’autres partis et personnalités politiques. Et je saisis cette opportunité pour saluer tous les partis politiques nationalistes, démocratiques ou islamistes qui ont appelé à un dialogue transparent pour sortir de la crise, dans le respect de la Constitution.» «La solution à la crise passe par l’organisation de l’élection présidentielle, en toute transparence», réitère-t-il encore, en rappelant que «cette solution doit être trouvée dans le cadre de la Constitution». «Si nous sortons de ce cadre, cela doit être fait dans le cadre de la jurisprudence menée par des constitutionnalistes…», a-t-il indiqué. Il a notamment encensé et salué le commandement militaire et n’a pas tari d’éloges sur le chef d’état-major de l’ANP qu’il a qualifié de «novembriste-badissia» et moudjahid. «Notre parti est ciblé par plusieurs parties, menant des campagnes et des attaques visant à le discréditer à le décrédibiliser et le déstabiliser.
Les instigateurs de ces campagnes, que ce sont ceux qui le font à visage découvert ou ceux qui tirent les ficelles, tout en restant dans l’ombre, se cachent derrière le peuple pour s’attaquer au FLN.» Il a fustigé les leaders de partis politiques, qui demandent de mettre au musé ou de restituer au peuple le sigle de l’ex-parti unique. Il a indiqué que «ceux qui visent le FLN veulent rompre avec l’histoire». Il a qualifié la campagne visant son parti «de violence politique de la part de partenaires et concurrents politiques qui veulent dissoudre le FLN…». «Aujourd’hui, certains exploitent le Hirak et s’érigent en tuteurs du peuple, parmi eux les partis d’opposition dont les idées ne cadrent pas avec les aspirations du peuple algérien, pour mener une chasse au FLN», a-t-il soutenu. En réponse à la question relative à la demande de jugement du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, il répond : «Il faut laisser la justice faire son travail en toute indépendance.» De son point de vue, « l’indépendance de la justice est l’un des acquis du Hirak, qu’il faut sauvegarder». S’agissant de l’appel de la puissante Organisation nationale des moudjahidine (ONM), à restituer le sigle du FLN et séparer entre le FLN historique et le néo-FLN, il rétorque que «cet appel n’engage pas l’ONM, mais une seule personne ou un groupe de personnes marginales qui est loin de représenter cette respectable organisation». A ce propos, il a annoncé «la tenue, le 3 juillet prochain, à l’hôtel Riadh, à Sidi Fredj, d’une rencontre avec les moudjahidine et d’anciens responsables du parti».

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