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Des nominations, des mutations et des fins de fonction

Du mouvement dans la machine judiciaire

Ces trois dernières années, plusieurs cours de justice changent de président et de procureur pratiquement chaque année.

Le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a opéré, jeudi dernier, un vaste mouvement dans le corps des présidents et procureurs généraux de cours de justice et de commissaires d'Etat auprès du tribunal administratif, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Ce nouveau mouvement comprend «des nominations, des mutations et des fins de fonction», est-il précisé. Le mouvement a porté sur la nomination de 17 présidents, la mutation de 18 autres et des fins de fonctions pour 17 présidents de cours de justice. Pour les procureurs généraux, il est fait état de la nomination de 18 procureurs généraux de la mutation de 17 autres et du limogeage de 19 procureurs généraux. Il a été également mis fin aux fonctions du commissaire d'Etat près le tribunal administratif de Ghardaïa, Taleb Mohamed, appelé à occuper une autre fonction. «Plusieurs critères ont été pris en compte dans ce mouvement», est-il indiqué, sans donner plus de détails. «Donner un nouveau souffle à l'action judiciaire, améliorer le service public de la justice et la reconsidération des fonctions qualitatives dans le corps de la justice» est l'objectif assigné à ce mouvement, rapporte le communiqué. Il convient de rappeler que ce mouvement intervient à moins d'une année, de celui opéré fin janvier dernier. De ce fait, de nombreux présidents de cours et procureurs généraux touchés par ce nouveau mouvement, comptabilisent moins d'une année à leur actif dans leur fonction. Ces trois dernières années, plusieurs cours de justice, à l'image de celle de Médéa, Tizi Ouzou, pour ne citer que celles-là, changent de président et de procureur, pratiquement chaque année. Ces changements perpétuels ne sont pas pour arranger la stabilité des responsables de ces juridictions. Très attendu par les magistrats, le procureur général près la cour d'Oran, derrière l'intervention de la gendarmerie contre les magistrats grévistes, qui ont été tabassés dans l'enceinte de la cour. Les nominations ont concerné les présidents de cours de justice d'Adrar, Laghouat, Oum El Bouaghi, Béjaïa, Blida, Bouira, Tamanrasset, Tébessa, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Saïda, Guelma, Constantine, Médéa, Mostaganem, M'sila, Ouargla, El Bayadh, Illizi, Bordj Bou Arréridj, Boumerdès, Tindouf, Tissemssilt, El Oued, Khenchela, Souk Ahras, Mila, Aïn Defla, Naâma, Aïn Témouchent, Ghardaïa, Relizane. Il a été décidé de mettre fin aux fonctions des président de cours de justice d'Oum El Bouaghi, Béjaïa, Blida, Tamanrasset,Tébessa Tiaret, Sétif, Saïda, Guelma, Constantine, M'sila, Ouargla, Tindouf, Tissemsilt, El Bayadh, Illizi, Souk Ahras et Relizane. Ces derniers ont été appelés à exercer d'autres fonctions, tandis que 17 présidents de cours de justice ont été remerciés définitivement. Il s'agit des cours d'Adrar,Laghouat, Bouira, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Médéa, Mostaganem, Bordj Bou Arréridj, Boumerdès, El Oued, Khenchela, Mila, Aïn Defla, Naâma, Aïn Témouchent et Ghardaïa. Il a été décidé de mettre fin aux fonctions de 19 procureurs généraux près les cours de justice.

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