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Béjaïa

Dure sera la campagne !

C’est aujourd’hui que débutera, officiellement, la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain cela même si la situation paraît calme. Rien n’indique en effet qu’il y ait un quelconque événement électoral de la dimension d’une élection présidentielle.
Pour la rue, ce scrutin est «inopportun» et «pas en mesure de régler la crise politique que vit le pays depuis 9 mois». Ce n’est pas l’avis de ceux qui veulent coûte que coûte élire un président pour solutionner cette crise qui mine le pays. Les candidats retenus pour la course tentent en effet d’installer leur QG dans une ambiance électrique. Azzedine Mihoubi du RND a été le premier à subir les inconséquences de ce rejet massif de l’élection. Son représentant, qui n’est autre que son secrétaire de wilaya, a eu par deux fois de suite la visite des Hirakistes qui se sont montrés, certes pacifiques, mais déterminés dans leur élan à intimider toute personne aux velléités de s’inscrire dans une dynamique largement refusée par la population. Le directoire de campagne de Abdelmadjid Tebboune n’était pas en reste puisque à peine affichée la liste a vite connu des remous. Trois de ses cadres retenus se sont sentis obligés d’apporter le démenti selon lequel ils n’auraient pas été consultés. L’un d’entre eux n’est autre que la présidente d’une commission dans l’APW de Béjaïa issue de la liste FLN. Cette dernière fait face directement au président de l’Assemblée qui lui impose la démission de la commission au prétexte que l’APW dans son ensemble avait décidé de rejeter l’élection. N’ayant pour seule démarche qu’une session extraordinaire pour y parvenir, le président de l’APW se voit dans l’incapacité d’y parvenir sachant la crise que vit son parti, le FFS. Il ne peut donc pas obtenir une majorité à même de démettre une élue qui semble lui tenir tête frontalement. Un affront de plus pour le parti majoritaire au sein de l’APW de Béjaïa.
L’autre candidat, qui fait peu parler de lui en la matière, reste Ali Benflis de Talaïe El Hourriyete dont le directoire de campagne a été confié à un avocat membre de la direction de son parti localement. Ce dernier a l’avantage de la structuration. Et à un degré moindre Tebboune et Mihoubi ; ce n’est pas le cas pour les deux autres candidats dont l’impact s’avère inconsistant à Béjaïa.
Bengrina et Belaïd Abdelaziz sont presque absents dans cette wilaya, ou du moins on n’en entend pas parler à la veille de la campagne électorale. La course au fauteuil présidentiel ne sera pas de tout repos à Béjaïa où certains observateurs n’hésitent pas à parler d’une campagne très difficile.

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