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Oran

En hommage aux Moudjahidine

L’appel à la marche d’hier a d’autant plus capté l’attention qu’il a eu beaucoup d’échos au point où les Oranais, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, employés et chômeurs, n’ont pas hésité à sortir en masse pour répondre par leur présence d’abord, pour célébrer, en communion, la fête du recouvrement de la souveraineté nationale puis pour renouveler leur attachement au changement qu’ils revendiquent depuis le déclenchement du Mouvement populaire du 22 février. Rien n’a donc changé, malgré la revendication du changement. Rien n’est, selon les Oranais, venu assouvir leur désir de passer à une IIe République consacrant les libertés et la démocratie, loin des calculs politiciens ni d’amalgame. Pour ces marcheurs ayant opté, comme à leur habitude, pour le même itinéraire ils ont, cette fois-ci, haussé le ton en descendant en flammes le duo Bensalah-Bedoui les accusant de tous les maux tout en les appelant à quitter le sérail, sans conditions. Pour les manifestants, la marche d’hier, coïncidant avec la journée du 5 juillet, constitue un important rendez-vous durant lequel l’exercice politique sera définitivement scellé et l’avenir du pays sera acté dans tous ses articles, au seul profit d’une Algérie meilleure. «Non, mais pourquoi, étant donné que cette journée appartient à tous les Algériens aspirant au changement. Changeons-le à partir d’aujourd’hui», dira un jeune manifestant ne trouvant rien de mieux à faire que de revenir loin dans l’histoire de l’Algérie pour relater tous les repères l’ayant marqué. Dans ce sillage, il n’a pas hésité à revenir sur la guerre de Libération nationale pour énumérer, l’un après l’autre, les noms des héros d’une grande révolution adoptée par la rue et qui a abouti à accaparer cette dernière. Autrement dit, la marche d’hier a servi de tribune pour ces manifestants afin de se «réapproprier» la rue qui «nous a été confisquée depuis l’indépendance». «C’est à notre tour de renouer avec l’expression libre, cadrée par un mouvement pacifique afin que chacun de ces millions d’Algériens retrouve «la libre parole», a-t-il enchaîné. C’est dire que la marche d’hier constitue une renaissance et l’éveil, une bonne fois pour toutes, de conscience pour dire «haut et fort» ce que tous les algériens pensent tout simplement. Fait saillant : les manifestants, suivant de près l’actualité nationale et son évolution, n’ont, jusqu’à hier, pas donné leur quitus à Bensalah qui s’est, adressé au peuple l’invitant à aller de l’avant pour la tenue de l’élection présidentielle et passer ensuite au changement décidé par la rue. Les Oranais répliquent en revendiquant «le départ et le changement à la fois».

De Quoi j'me Mêle

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