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Affaire Mazouz

Farès Sellal mis en détention provisoire

L’enquête concerne les activités liées à la filiale du montage automobile l’Eurl GM Trade, du groupe Mazouz, qui assure également le montage des marques, asiatiques Shacman, Chery, Foton et Higer.

Après le père, le fils. Farès Sellal a été mis sous mandat de dépôt, ce mercredi, par le tribunal de Sidi M’hamed, dans le cadre de l’affaire Mazouz . Pour certains médias, et sur les réseaux sociaux, le fils de l’ex-Premier ministre aurait été un proche du groupe Mazouz. Il serait associé dans l’une des marques de véhicules distribuée par le groupe, en l’occurrence, la marque Mazda, et aurait joué un rôle dans la distribution de la marque de boissons N’gaous, appartenant à l’homme d’affaires. Des faits qui restent à confirmer, du fait que les prévenus demeurent toujours sous le bénéfice de la présomption d’innocence, tant que leurs procès sont en cours.
Dans le même sillage, le P-DG du Groupe Ahmed Mazouz, a été également placé sous mandat de dépôt. Lui et certains membres de sa famille, font l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national, depuis quelques semaines, et sont poursuivis pour «vente de véhicules à des institutions publiques, dont les contrats d’achat seraient contraires à la loi en vigueur», dans le cadre de l’instruction de l’enquête concernant les activités liées à la filiale du montage automobile l’Eurl GM Trade, du groupe Mazouz, qui assure également le montage des marques, asiatiques Shacman, Chery, Foton et Higer.
Ceci étant, depuis son éclatement, l’affaire Mazouz a traîné devant le juge, les deux ex-Premiers ministres, Sellal et Ouyahia, déjà placés sous mandat de dépôt depuis juin dernier, pour « l’octroi d’avantages indus au titre de l’octroi de marchés publics et de contrats, dilapidation de deniers publics, d’abus de pouvoir et de fonction et de conflit d’intérêts». Alors que dans cette affaire, les prévenus peuvent être poursuivis, si les enquêtes préliminaires en cours le confirment, pour «des faits punis par la loi relative aux marchés publics et à l’octroi de contrats contraires à la réglementation et les lois en vigueur». Par ailleurs, les deux ex-ministres des Transports et de l’Industrie, en l’occurrence, Abdelghani Zalène, et Youcef Yousfi, deja inculpés dans l’affaire KIA, ont été également convoqués en tant que témoins dans l’affaire Mazouz, et risquent d’être poursuivis pour «des faits punis par la loi relative aux marchés publics et à l’octroi de contrats contraires à la réglementation et les lois en vigueur». Il convient de préciser que le premier a été mis sous contrôle judiciaire, tandis que pour le second aucune décision n’ a été encore prise.
Ainsi, les affaires de corruption liées à l’industrie automobile, ne cessent de faire comparaître devant les juges, un bon nombre de hauts responsables de l’Etat. Celle des ex-Premiers ministres Sellal et Ouyahia, demeurent parmi les plus récurrentes, du fait qu’à chaque ouverture de dossier de corruption, à l’image de celui de Tahkout, Haddad, et Kouninef, leurs noms apparaissent. En outre, l’un des départemens névralgiques de l’économie nationale, en l’occurrence le ministère de l’Industrie, se trouve également en lien avec les dossiers de trois de ces anciens ministres, à savoir, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi et Abdslem Bouchouareb, sont transférés à la Cour suprême.

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