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Une série de grèves prévues pour cette fin octobre

Fièvre sociale

Plus les jours passent, plus la crise s’accentue ! La situation est de plus en plus intenable. On fait actuellement face à une crise économique qui ne dit pas son nom. Ce bouillonnement est un signe qui ne trompe pas : ça risque d’«exploser»…

La véritable rentrée sociale, c’est pour maintenant ! En effet, cette fin du mois d’octobre connaît une ébullition avec une série de grèves qui en annoncent d’autres ! Les écoles primaires vont ouvrir le bal, dès mercredi prochain. L’Union nationale des personnels de l’enseignement et de la formation (Unpef) a lancé un appel à la grève des instituteurs pour le 23 octobre. «L’Unpef invite les enseignants du primaire à un arrêt de travail pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles dans un cadre organisé», peut-on lire dans un communiqué dans ce syndicat autonome. Cet appel lancé, samedi dernier, fait déjà des émules. Un autre syndicat de l’Éducation nationale appelle à la grève. Il s’agit du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (Snte) qui annonce l’organisation, pour aujourd’hui, d’une grève dans le primaire. Des appels qui risquent de paralyser complètement nos écoles. Car, un appel anonyme sur Facebook, avait à la mi-octobre, provoqué un débrayage «surprise» suivi de rassemblements devant les directions de l’éducation et devant le siège de l’annexe du ministère de l’Education à Alger. On imagine donc ce que va donner un appel à la grève «structurée», et émanant de syndicats bien «ancrés»… L’éducation n’est pas la seule à être en «ébullition»! La justice risque également d’être paralysée en ce mois de toutes les… grèves ! Les avocats annoncent un débrayage pour jeudi prochain. Les psychologues vont eux, entrer en grève illimitée, à partir de demain. Les motivations de ce débrayage reposent sur plusieurs points socioprofessionnels en suspens depuis des années. D’autres secteurs menacent également de faire grève, comme la santé, l’enseignement supérieur et l’administration publique. Leurs syndicats sont à l’affût, des correspondances ont été échangées avec leurs tutelles. Une situation qui risque d’aller vers un blocage général à la fin du mois qui s’annonce des plus chauds ! La Confédération des syndicats algériens veut paralyser le pays le 29 du mois en cours. Cette grève va être accompagnée par des marches à travers les 48 wilayas du pays. Quand on sait que la CSA regroupe plus de 28 syndicats, on peut imaginer de quoi sera faite cette journée qui coïncidera avec le 36e rassemblement des étudiants. On a d’ailleurs eu un aperçu de la «puissance de frappe» de cette nouvelle Centrale syndicale lors des appels du même genre. Elle avait réussi son coup alors qu’elle regroupait à peine la moitié du nombre de syndicats qu’elle compte actuellement. On est donc véritablement assis sur une poudrière. Il y a également des sit-in que prévoient les demandeurs de logements, à leur tête ceux de l’Aadl qui doivent se rassembler ce matin au niveau du siège national de ce promoteur immobilier public. Ils réclament des logements, que certains, attendent depuis…18 ans ! À tout cela, il faut ajouter les petites «grèves» dont on n’entend pas parler, mais qui se multiplient ces derniers temps. Cela est, notamment le cas au niveau d’entreprises en difficultés, dont les employés sont sans salaires depuis plusieurs mois. L’exemple le plus concret est celui des agents de la propreté urbaine de la ville d’Oran. Ils sont en grève depuis 5 jours pour réclamer le paiement de leurs arriérés.
Des petites entreprises dans le bâtiment, les transports, l’industrie…, sont dans la même situation. Plus les jours passent, plus la crise s’accentue ! La situation est de plus en plus intenable. On fait actuellement face à une crise économique qui ne dit pas son nom. Les entreprises, quelle que soit leur taille, sont en difficultés. Certaines ont déjà baissé rideau, d’autres ne vont pas tarder ! Les investisseurs refusent de prendre des risques tant que la situation reste confuse. Les propriétaires de capitaux sont dans la même logique, tout comme les citoyens lambda qui serrent la ceinture comptant le moindre sou. La consommation est en baisse. Les commerçants sont au bord du gouffre. L’économie nationale est dans le rouge. Les emplois sont de plus en plus menacés. La situation sociale est critique. Ce «bouillonnement» est un signe qui ne trompe pas. Ça risque d’exploser…

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