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Béjaïa

Grandiose marche

Les vendredis se suivent et se ressemblent à Béjaïa avec la même détermination.

Le refus du dialogue et de l’organisation d’une élection présidentielle ainsi que la nécessité de libérer sans condition les détenus d’opinion ont été au centre de la nouvelle manifestation de rue initiée, hier, dans le cadre du Mouvement national pour le changement du système. Béjaïa était encore, hier, au rendez-vous hebdomadaire avec la même détermination et la même volonté d’en finir avec un système qui tente d’impressionner par les «arrestations et l’emprisonnement de corrompus» et par les intimidations qui touchent désormais même au droit de manifestation et de réunion» dans le but «de se maintenir en place avec un tout simple changement dans la forme».
Sur un même itinéraire, des milliers de citoyennes et citoyens, grands et petits, ont brandi les slogans habituels avec cette sentence contre le panel considéré dans son ensemble comme «des traîtres à la solde des tenants du pouvoir pour aller à des élections que la rue rejette depuis plus de six mois».
«Non à la justice aux ordres, oui pour la Justice libre et équitable, oui pour le droit à la parole et une vie de démocratie dans une nouvelle République», c’est l’espoir partagé par des centaines, voire de milliers de personnes ayant pris part hier au 28ème rendez-vous dans le mouvement historique qui a séduit le monde entier par sa maturité et son pacifisme
Avec la même ferveur, la manifestation d’hier s’est singularisée par le maintien de la pression et des mêmes mots d’ordre, mais également par cette capacité de rester collé à l’actualité, puisque nombreux étaient les slogans scandés contre le dialogue et l’élection que les tenants du pouvoir veulent imposer «par ruse», rappelle-t-on .
«Nous occuperons la rue tant que nos revendications ne sont pas satisfaites et nous ne céderons jamais aux manœuvres», disent à l’unisson ces milliers de voix qui crient «pouvoir assassin», «assa azeka, nella nella».
Préoccupée certes, mais la rue ne lâche pas prise. La rue de Béjaïa est restée fidèle au Hirak, avec ses milliers d’hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, dans une ambiance toujours empreinte d’espoir. Drapée de l’emblème national et identitaire, la procession humaine que l’on croyait affaiblie a surpris plus d’un de par sa mobilisation, sa fidélité et sa détermination, avec les mêmes faits et gestes. 

De Quoi j'me Mêle

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