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Enseignants licenciés au primaire

Grève et sit-in à Béjaïa

Les lundis se suivent et se ressemblent pour cette catégorie d’enseignants.

A l’appel de leur collectif soutenu par certains syndicats autonomes dont l’Unpef et la Snte, les enseignants du primaire ont observé une nouvelle fois hier un mouvement de grève dans de nombreuses écoles primaires de la wilaya de Béjaïa. Le mot d’ordre de grève a été appuyé par un sit-in devant le siège de la direction de tutelle afin de reposer encore une fois des revendications sociales et professionnelles liées notamment au statut, au volume horaire et aux moyens d’exercice de leur fonction.
Recrutés dans le cadre des concours organisés annuellement par le ministère de l’Education nationale, cette frange de fonctionnaires s’estime lésée sur tous les plans. Alors que leurs camarades, ayant le même niveau de licence sont classés aux catégories 12 et 13 au niveau respectivement des CEM et des lycées avec un volume horaire de 22 heures et 16 heures par semaine, eux se débattent au primaire à la catégorie 11 et travaillent 31 heures par semaine.
Outre ce classement jugé « discriminatoire » entre des fonctionnaires ayant le même niveau d’études, les enseignants du primaire revendiquent leur intégration dans le secteur de l’éducation, afin de bénéficier d’un certain nombre de commodités qui les allégeront du poids de leur responsabilité. Il est ainsi exigé le recrutement d’adjoints de l’éducation et d’intendants pour les libérer des tâches qui n’ont aucun lien avec le volet pédagogique pour lequel ils ont été recrutés.
Les enseignants du primaire dénoncent une lourde charge qui pèse sur leurs épaules.
Outre la dispensation des cours, qui passent par la préparation de huit fiches pédagogiques par jour en rapport avec les 10 matières enseignées, ces enseignants ont aussi la responsabilité des manuels scolaires, la collecte des revenus, l’organisation du mouvement dans les cours et les cantines scolaires, l’accompagnement des élèves jusqu’aux sanitaires, bref ils sont des hommes et des femmes à tout faire dans des conditions qui laissent souvent à désirer. Si le problème posé ne date pas d’aujourd’hui, il n’en demeure pas moins que cette catégorie d’enseignants a longtemps frappé à toutes les portes sans voir la moindre évolution dans leur situation.

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