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Elle sera suivie de marches à Alger, Oran et Constantine demain

Grève générale des robes noires

Cette décision a été prise lors de la dernière assemblée générale des Conseils des barreaux d’ Algérie.

Ces derniers temps sont marqués par l’augmentation du nombre de détenus politiques et d’opinion. Des nombreux manifestants porteurs de l’emblème amazigh ont été incarcérés à Alger. En guise de solidarité avec ces détenus, les robes noires ont décidé d’observer une grève générale à l’échelle nationale, demain. Le boycott des juridictions sera appuyé par des marches régionales à Constantine , Oran et Alger. Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale des Conseils de tous les barreaux d’Algérie, convoquée, le 6 juillet dernier à Béjaïa par le Conseil de l’Union nationale des barreaux d’Algérie (UnbA) en raison de l’évolution de la situation politique dans le pays. Quelque 340 avocats issus des 21 barreaux ont pris part à cette assemblée.
D’autres résolutions ont été adoptées par l’assemblée générale pour accompagner le Mouvement populaire qui demande le changement radical du système.
Les avocats ont décidé, dans ce sens, de défendre les manifestants arbitrairement arrêtés. A ce propos, les avocats ont compté 60 manifestants placés en détention, principalement à Alger. «Le nombre des détenus d’opinion et de manifestants en prison ne fait qu’augmenter. Cela constitue une dérive qui nous interpelle en tant qu’avocats.
Le Conseil de l’UnbA a estimé qu’il était important de réunir tous les barreaux, de faire entendre notre voix et d’agir. L’assemblée générale a dénoncé toutes les atteintes aux droits constatées ces derniers jours», a déclaré, dans un entretien paru hier, sur le journal El Watan, le président des l’Union nationale des barreaux d’Algérie, Me Ahmed Saï. L’assemblée a adopté en plénière une autre résolution portant constitution des collectifs d’avocats pour assurer la défense de tous les manifestants incarcérés. Il a été décidé également de recenser l’ensemble des manifestants victimes de brutalités et bastonnades policières, afin de porter plainte en leur nom contre les auteurs de ces dépassements. Parallèlement à ces actions il a été décidé de mettre sur pied une cellule de crise sous l’égide du bureau national de l’UnbA poursuivre l’évolution du mouvement et entreprendre des actions du terrain, qui s’imposent. Pour rappel, les robes noires ont mené des actions de protestation dès le début du soulèvement populaire, le 22 février dernier. Elles ont organisé des sit-in, des marches de contestation et boycotté les audiences aux tribunaux.
Aujourd’hui, les avocats reviennent au-devant de la scène avec la dégradation de la situation suscitée par la multiplication des arrestations et l’incarcération de nombreux manifestants. Ainsi, les avocats condamnent ces interpellations et emprisonnement des manifestants, inculpés pour une infraction « criminelle » d’atteinte à l’unité nationale pour avoir arboré l’emblème amazigh.

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