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blanchiment d’argent et transfert illicite de devises

Hamel, Zalène et El Ghazi : le trio coupable !

Les trois ex-responsables sont impliqués dans une affaire de saisie de fonds suspects et de bijoux dans un logement à Moretti.

Une nouvelle enquête vient de s’ouvrir ! Un autre scandale se dévoile et s’ajoute à la longue liste des enquêtes ouvertes depuis des mois. Une somme de 113.439.200 millions de dinars, 270.000 euros, 30.000 dollars et près de 17 kg de bijoux ont été saisis par la police judiciaire dans un appartement de Moretti, une résidence d’État située à Staouéli, Alger. Cette affaire implique trois hommes politiques de haut rang dont deux d’entre eux faisaient partie des précédents gouvernements. Les principaux coupables ne sont que l’ancien Dgsn Abdelghani Hamel, les deux anciens ministres Abdelghani Zalène et Mohamed El Ghazi ainsi que l’ex-sénateur Ali Talbi. Ils sont tous impliqués dans cette affaire de blanchiment d’argent et de transfert de devises. Un véritable séisme politique. Les détails de cette affaire ont été dévoilés dans un communiqué, rendu public, avant-hier soir, par le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. « L’ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a été placé en détention provisoire, tandis que le dossier de deux anciens ministres a été transmis au procureur général près la cour de Tipasa dans une affaire de saisie de grandes sommes d’argent de source suspecte, à l’intérieur d’un logement à Moretti dans la commune de Staouéli (Alger) », indique le procureur de la République près le tribunal de Chéraga. Le magistrat, précise qu’en application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, modifié et complété, le parquet de la République près le tribunal de Chéraga informe l’opinion publique que « suite à des informations parvenues à la police judiciaire sur l’existence d’une somme d’argent de source suspecte à l’intérieur d’un logement sis à Moretti, Staouéli, une demande de mandat de perquisition du logement en question a été formulée ». Le parquet indique « qu’une somme de 113.439.200 DA, une somme de 270 000 euros, une autre somme de 30.000 UDS ainsi que près de 17 kg de bijoux ont été saisis à l’intérieur du logement en question ». Ce scandale qui vient juste d’éclater, fait couler beaucoup d’encre, notamment qu’il implique l’ex-Dgsn. La même source judiciaire indique que les investigations préliminaires entamées sous la supervision du parquet de la République ont permis d’identifier des personnes ayant commis des faits punis par la loi, en précisant, en outre, qu’il s’agit de « l’exploitation par certaines parties de l’influence des cadres de l’Etat en vue d’obtenir d’indues sommes d’argent en contrepartie des services rendus par ces fonctionnaires et cadres qui émettaient des décisions profitant à ces parties », précise la même source, indiquant que les enquêteurs s’efforcent de dévoiler les dessous de cette affaire. « Après le parachèvement des procédures de l’enquête préliminaire, ces parties ont été présentées, dimanche, devant le procureur de la République près tribunal de Chéraga, lequel après examen du procès-verbal de l’enquête préliminaire et l’audition des parties comparaissantes, a instruit une enquête à l’encontre des dénommés suivants: N.Z.CH, ses filles (B.I) et (B.F), les dénommés répondant respectivement aux initiales (B.A), (B.M), (GH.CH), (B.M), (Q.K), (S.M) et (B.B), ainsi que Abdelghani Hamel, ex-Dgsn », ajoute la même source. On note, que ces personnes devront répondre des chefs d’accusation de « violation de la réglementation et du règlement relatifs au change et au mouvement des capitaux de et vers l’étranger », « blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé », « abus de fonction et trafic d’influence ». Le juge d’instruction près le même tribunal a ordonné la mise en détention provisoire de tous les accusés à l’Etablissement de rééducation et de réadaptation de Koléa dans la wilaya de Tipasa. « Le dossier des procédures des deux anciens hauts cadres, Abdelghani Zalène et El Ghazi Mohamed a été transmis au procureur général près la cour de Tipasa dans le cadre des procédures de privilèges de juridiction, en application des dispositions de l’article 573 du Code de procédure pénale », précise la même source.. Depuis quelques semaines, le climat politique est de plus en plus houleux. Une autre tempête vient d’éclater, déclenchée par un nouveau scandale de corruption… 

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