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Belhimer fait le constat du champ médiatique national

«Il faut un nouveau départ»

La presse «informe peu quand elle ne déforme pas, et ne produit que faiblement du contenu et du sens».

Il veut prendre un nouveau départ et tout reconstruire de la base. Ammar Belhimer, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, soutient qu'il s'est lancé dans un long processus de réformes qui vont chambouler tout ce qui était connu jusque-là. Dans un entretien accordé à un confrère, le ministre qui rappelle que l'accès des professionnels des médias à l'information publique «doit relever du droit au service public», a fait savoir qu'à «l'ère de la 5G et de la volonté du président de la République d'oeuvrer à l'émergence d'une nouvelle République, c'est la transparence qui semble prendre aujourd'hui le pas sur le secret au fil des évolutions de notre société et à l'aune des réformes constitutionnelles, législatives et administratives à venir qui l'érigeront en principe fondamental de l'action publique». «Rien n'est figé, rien n'est irrémédiable», a affirmé le ministre qui dit avoir ouvert «un chantier de réflexion sur la communication institutionnelle à laquelle une direction centrale est déjà dédiée au ministère de la Communication». Il a rappelé dans le même sillage avoir proposé au gouvernement «la mise en place d'un système d'information intégré basé sur l'existence d'un service d'information gouvernemental, d'un service de documentation gouvernemental et d'un autre ser-vice de veille médiatique», affirmant que ces propositions «ont été validées en Conseil de gouvernement et adoptées en Conseil des ministres. Ceci «sans compter la réflexion sur la fonction même de porte-parole du gouvernement qui sera relancée dès l'entame du processus de déconfinement». Tout cela n'est pour Ammar Belhimer que le «début d'un long processus de maîtrise de l'art de communiquer à une époque où les progrès fulgurants de la communication de masse, via les réseaux sociaux, imposent de communiquer en permanence en s'acquittant du maximum de transparence possible». Evaluant la presse nationale, il déclare que le lecteur ou l'auditeur est en présence d'«une presse qui informe peu quand elle ne déforme pas, et qui ne produit que faiblement du contenu et du sens». Un constat qui vaut pour l'ensemble de la presse, écrite et audiovisuelle, y compris les médias en ligne. Evoquant la situation de l'agence de publicité (ANEP), le ministre a indiqué qu'au cours «des 20 dernières années, sa gestion, son administration et ses choix d'entreprise furent catastrophiques, une période marquée par l'impéritie, la gabegie, la concussion, la corruption, la dilapidation, les déviations d'attributions et la médiocrité» ajoutant qu'une «vaste entreprise d'assainissement et de redressement est en cours».

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