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Les diplômés des écoles normales supérieures ne chômeront pas

Ils seront recrutés en priorité

Leur prise en charge a été actée par le gouvernement, a indiqué le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed.

Le chômage, pour les diplômés de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et des grandes écoles, est un véritable phénomène. Un fléau qu’il convient de traiter en urgence. Son ampleur constitue une «bombe» à retardement qu’il ne faut surtout pas sous-estimer. Vue sous cet angle, l’annonce par le ministre de l’Education nationale de recruter en priorité les diplômés des écoles normales supérieures permet de lâcher quelque peu la pression qui s’exerce sur cette frange de la société qui frappe aux portes de l’emploi. Le gouvernement a donné son accord pour la prise en charge des diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS) en leur accordant «la priorité» dans le recrutement dans le secteur, a annoncé, jeudi, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed.
«Le gouvernement a donné son accord pour la prise en charge des diplômés des ENS en leur donnant la priorité dans le recrutement dans le secteur», a déclaré le successeur de Nouria Benghebrit lors d’une conférence de presse animée à l’issue de sa visite à Aïn Defla. «Ces derniers sont prioritaires pour accéder au poste d’enseignant, tous cycles confondus, au vu de leur spécialité et en vertu de la convention signée par les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur» a-t-il souligné. Une bonne nouvelle. Il faut, en effet, savoir que les diplômés du supérieur et ceux de la formation professionnelle représentent plus de 54% des chômeurs. Un capital humain qui risque d’être dilapidé ! L’Algérie doit revoir sa copie et sa stratégie, en matière d’emploi des jeunes, notamment. Très peu d’entre eux intègrent le marché du travail après avoir terminé une formation ou un cursus universitaire pourtant couronnés de succès. La cause est identifiée : entre la ressource humaine et les besoins du marché de l’emploi, il y a un décalage flagrant.
La situation est même très préoccupante. Le marché du travail ne peut pas absorber toute la masse des étudiants fraîchement diplômés. à cela, il y a bien sûr des conditions objectives qui font que bon nombre d’entre eux restent sur le carreau. La plus importante réside dans la singularité de l’économie nationale, dominée par le secteur des hydrocarbures. Une réalité qui débouche sur un contexte alarmant : l’Algérie ne récolte pas les fruits qu’elle a semés. Il y a déperdition flagrante de son investissement dans la formation professionnelle et universitaire. Quant au dossier de la réforme du baccalauréat le ministre a assuré qu’il «est encore en cours d’étude», ajoutant, à ce propos, que «plusieurs mesures seront dévoilées ultérieurement», sans en révéler la teneur. Quant à l’utilisation de la langue anglaise qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et suscité des réticences bien justifiées, le ministre de l’Education nationale a révélé que ses services «ont entamé une réflexion sur les modalités d’introduire l’enseignement de l’anglais dès le cycle primaire». La question de la rentrée scolaire, qui est imminente, n’a pas été évitée. Comment s’annonce-t-elle ? «La prochaine rentrée scolaire se déroulera dans la sérénité, en témoignent les indicateurs positifs qui nous sont parvenus et la bonne préparation au niveau de toutes les wilayas du pays en prévision de ce rendez-vous», a assuré Abdelhakim Belabed affirmant que les manuels scolaires, tous cycles confondus, sont disponibles au niveau de l’ensemble des établissements de l’éducation. Rendez vous dans moins de trois semaines pour confirmer. 

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