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Incontestable opportunité

L’état dans lequel se trouve l’économie du pays indique au fur à mesure du temps qui passe qu’il est impératif de mettre fin à la crise politique qui dure depuis plus de cinq mois.

Le discours prononcé le 3 juillet par le chef de l’Etat à l’occasion du 57e anniversaire de l’indépendance, constitue une opportunité incontestable pour sortir de l’imbroglio politique dans lequel se débat l’Algérie, depuis la démission de l’ex-président de la République. Une initiative soutenue sans détours par l’institution militaire. Abdelkader Bensalah avait appelé à un dialogue inclusif, piloté par des personnalités nationales crédibles, qui doit aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle à laquelle ne prendront part ni l’Etat ni ses institutions dont l’armée. Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, qui lui a exprimé son soutien, a salué «l’approche raisonnable et sensée contenue dans le dernier message du chef de l’Etat, concernant l’effort à consentir afin de sortir le pays de sa crise actuelle». L’institution militaire qui n’a pas ménagé ses efforts pour sortir le pays de la crise, a aussi fermement encouragé la lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics, tout comme elle s’est engagée à accompagner les revendications nées des marches populaires du 22 février jusqu’à leur aboutissement et à l’instauration d’une IIème République débarrassée des symboles de l’ancien système. Des aspirations qui demeurent tributaires de l’organisation d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais. Une mission constitutionnelle au caractère sacré dévolue à l’Armée nationale populaire qui l’a élevée au rang d’intérêt suprême de la patrie. «Tous les efforts qu’a consentis l’institution militaire jusque-là, sont des efforts qui respectent essentiellement l’intérêt suprême de la patrie», a indiqué le général de corps d’armée. Un intérêt suprême que doivent honorer les enfants du pays qui sont appelés à afficher leur détermination «afin de préparer de manière effective et sérieuse la tenue de la prochaine élection présidentielle, dans les plus brefs délais, à travers l’adoption de la voie du dialogue national serein et constructif auquel ont fait appel les bonnes initiatives avec leurs contenus réalistes et raisonnables», a estimé Ahmed Gaïd Salah dans son discours du 10 juillet. L’état dans lequel se trouve l’économie du pays indique au fur à mesure du temps qui passe qu’il est impératif de mettre fin à la crise politique qui dure depuis plus de cinq mois. Les clignotants sont au rouge. Les réserves de changes fondent comme neige au soleil. Elles ont été annoncées, hier, à moins de 73 milliards de dollars. Le déficit commercial s’est accentué. Le recours très probable à la planche à billets pour assurer les équilibres budgétaires et financiers risque de faire exploser le taux d’inflation. Une situation explosive.Une seule issue pour en sortir : l’élection, sans trop tarder, d’un président afin d’engager les réformes nécessaires afin d’engager le pays sur la voie du développement et mettre fin à son addiction aux recettes pétrolières. La voie est toute indiquée par l’appel du chef de l’Etat, soutenue par l’institution militaire. La désignation d’un panel de personnalités nationales qui doivent chapeauter cette opération constituera incontestablement son coup de starter.

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