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Issad Mabrouk revient sur la grève des magistrats

«Je n’ai subi aucune pression»

Le maximum de ce qui a été réclamé par les juges a été obtenu, a affirmé le président du SNM.

Deux jours après la suspension de la grève, le président du Syndicat national des magistrats, Issad Mabrouk, rompt son silence. Il s’est adressé ce vendredi via sa déclaration à l’ensemble des magistrats. « Maintenant que les esprits se sont calmés et la tension diminuée, je peux m’adresser à tout le monde malgré l’épuisement que j’éprouve suite aux contraintes inhérentes aux échanges tendus qui ont marqué cette expérience inédite dans les annales judiciaires algériennes », peut-on lire sur ce document. Beaucoup reste à faire pour atteindre l’indépendance de la justice : « Je comprends personnellement la colère, l’exaspération ou la frustration des uns et des autres et je remercie tous ceux qui ont exprimé leur soutien au syndicat », a-t-il indiqué. Cette manifestation inédite des magistrats reste « une étape sur le long et ardu chemin menant vers la consécration de l’indépendance de la justice, qui requiert de la patience et de la persévérance permanentes », a-t-il souligné. Sur le plan des résultats, il argue avoir obtenu le « maximum » de ce qui a été réclamé. « En ce qui concerne les résultats obtenus, il n’a pas été possible d’atteindre un plafond plus élevé compte tenu des circonstances entourant la manifestation, en particulier la mentalité de certains, les manœu-vres de l’Exécutif et la propagande de ses relais », est-il souligné. En outre il dément avoir subi des menaces et pressions. « Les rumeurs colportées à propos des pressions et menaces que j’aurait subies ne reposent sur aucun fondement », a-t-il affirmé. Sur un autre plan, il a fait savoir qu’ il avait rencontré « le président de l’Assemblée populaire nationale, le président du Conseil de la nation et le président du Conseil national des droits de l’homme et un groupe de ministres, ainsi que des hauts responsables de la sécurité », auxquels il a transmis « les exigences des juges telles qu’exprimées lors des sit-in et dans la correspondance du syndicat ». En vertu de l’accord conclu entre le syndicat et la tutelle, le mouvement a été « bel et bien gelé », s’est-il félicité. « Concernant le mouvement dans les corps des magistrats, le syndicat a obtenu son gel définitif, avec un sursis accordé aux magistrats lésés, qui devront, toutefois, préciser les motifs réglementaires et objectifs de leur recours, sachant que ceux qui ont fait, en vain, la demande d’affectation, pourront, eux aussi, introduire des recours », est-il noté. « Le rétablissement du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans ses prérogatives, dont les membres doivent à l’avenir assumer leur entière responsabilité à l’occasion de l’étude des résultats du mouvement annuel des magistrats et en ce qui concerne la gestion de la carrière du magistrat » est présenté comme « une réalisation du syndicat ». Par ailleurs, le président du syndicat a promis de revenir prochainement en détails sur les péripéties de cette bataille . « Je clarifierai toutes les circonstances de la contestation et je répondrai à propos des allégations qui ont été distillées dans le but de salir la réputation du magistrat auprès d’une partie du peuple », a-t-il estimé. « Le Syndicat national des magistrats, dont les efforts et les structures doivent être appuyés, restera à l’écoute des préoccupations de tous les magistrats », a-t-il conclu.

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