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Sellal face au juge (vidéo)

«Je n’avais aucune autorité sur Bouchouareb »

Le juge l’a interrogé sur les avantages accordés au groupe Mazouz, tout en lui signalant que son fils était associé dans cette entreprise à hauteur de 23%. « Mon fils a été promu associé pour ses compétences », a t-il répondu.

Le procès dit de la « Issaba » s’est ouvert, ce matin, au tribunal de Sidi M’hamed (Alger). Après Ahmed Ouyahia, c’est un deuxième Premier-ministre qui a comparu, aujourd’hui, devant le juge d’instruction. Il s’agit de Abdelmalek Sellal. Il est accusé d’accorder des privilèges illégaux, de financer une campagne électorale et de d’accorder un cahier des charges non conforme à la loi. Sellal dégage la responsabilité sur son ex-ministre de l’Industrie, à savoir sur Abdessalem Bouchouareb, en fuite à l’étranger. « C’est lui qui a élaboré le cahier des charges. Nous avions constaté qu’il n’était pas conforme, on lui a demandé de le refaire ce qu’il n’a jamais fait », a-t-il indiqué avant de faire un aveu des plus surprenants : « Je n'avais aucune autorité sur Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie. Je n'avais aucune autorité sur lui », a affirmé l’ex-chef de l’Exécutif. Le juge l’a par la suite interrogé sur les avantages accordés au groupe Mazouz, tout en lui signalant que son fils était associé dans cette entreprise à hauteur de 23%. « Je n’ai traité aucun dossier du groupe Mazouz quand j’étais à la tête du gouvernement », a-t-il assuré avant de préciser que son fils était entrée en association pour ses « compétences dans la gestion ». « Il a fait ses études à l’étranger, il était très compétent dans son domaine, ce qui lui a permis de rentrer en tant qu’associé », indique-t-il. A propos de la campagne électorale de Bouteflika, le juge cite à Sellal les accusations portées sur le financement illicite de la campagne électorale de Bouteflika. « J’ai participé à la campagne, puis on m’a écarté », a-t-il rappelé. « Je suis parti avant le lancement officiel de la campagne. Toute la responsabilité revient au candidat, nous n’avons été que des bénévoles. J’ai signé les papiers d’ouverture des comptes, et je ne savais pas sur quoi j’ai signé. Ensuite, j’ai fermé les comptes après avoir été écarté de la campagne », s’est-il défendu.

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