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Appel à la dissolution du FLN

Khaldoun répond à l’ONM

Malgré une tentative de faire peau neuve, avec la nomination de son nouveau SG, le parti de Djemaï peine à recouvrer une crédibilité à même de faire de lui, à nouveau, un acteur de la scène politique.

A l’issue de tirs croisés entre le FLN et l’ONM, le membre du comité central du FLN, Hocine Khaldoun, a répondu aux appels de dissolution de son parti, avec véhémence «Le secrétaire général par intérim de l’ONM qui appelle à la dissolution du FLN doit d’abord balayer devant sa porte plutôt que de parler du FLN, il devrait s’atteler à ouvrir le dossier des faux moudjahidine. C’est un dossier lourd que je leur recommande d’ouvrir avant de s’attaquer à nous.»
Revenant sur le passé du parti, Khaldoun précise que «le FLN historique est un patrimoine national qui appartient à tout le peuple algérien et donc personne ne peut s’adjuger le monopole de l’expression en son nom, mais le parti du FLN est une formation politique qui a ses militants et sa direction».
Dans ce cadre, Khaldoun rappelle que «ce n’est pas la première fois que le SG par intérim de l’ONM fait des déclarations pareilles. Il s’est exprimé de manière similaire en mars dernier, et je lui ai répondu clairement et simplement et là encore il revient à la charge et réitère les mêmes propos au nom de l’organisation des moudjahidine».
E d’ajouter : «C’est son opinion personnelle qu’il exprime là, étant donné qu’il est un ancien cadre du FLN du temps du parti unique. Quand il y a eu le multipartisme, il a fait son choix de ne pas adhérer au parti, eh bien aujourd’hui, il n’a pas le droit de parler du FLN en tant que parti; politique auquel il doit beaucoup. Si par exemple vous cherchiez à savoir d’où il a sa retraite, vous trouverez qu’il la prend au nom du FLN.» Pour rappel, le SG de l’ONM, avait réclamé, la semaine dernière, lors de la Journée nationale des moudjahidine, la dissolution du FLN, «nous nous sommes beaucoup exprimés sur le Front de Libération nationale. Nous avons demandé, plusieurs fois, aux autorités de retirer ce symbole du parti, qui n’a plus lieu d’être», précisant que le FLN, aujourd’hui, est dans «une situation illégale».
Il faut préciser que depuis le début de la contestation populaire, le FLN assimilé aux responsables du chaos de l’Algérie, fait l’objet de rejet et de contestation de la part de tous les acteurs de la scène politique. Le Hirak réclame sa mise au musée, la classe politique le considère comme l’antithèse du multipartisme, et le panel pour le dialogue l’a exclu dès le départ des discussions. Malgré une tentative de faire peau neuve, avec la nomination de son nouveau SG, le parti de Djemaï peine à recouvrer une crédibilité à même de faire de lui à nouveau un acteur de la scène politique, notamment dans la conjoncture actuelle, où les débats et les actions pour la recherche de solutions de sortie de crise connaissent une effervescence autour de l’organisation du dialogue national exclusif.

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