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Cas de paludisme importés

L'alerte qui secoue les autorités sanitaires

Le dispositif de surveillance a été renforcé, notamment, par le dépistage actif, la détection et la prise en charge précoce des cas.

En l'absence de cas de paludisme autochtone depuis 2013, l'Algérie affronte chaque année une vague de contaminations s'agissant de cas d'importation, pour lesquels toutes les dispositions ont été prises, selon le ministère de la Santé, qui réitère son engagement à déployer tous les efforts pour éradiquer la maladie. Dans ce sens, le ministère de la Santé explique que «les données actuelles de la surveillance épidémiologique montrent que des cas de paludisme d'importation ont été enregistrés au niveau de cinq wilayas du Sud, à savoir Tamanrasset avec 918 cas, Adrar 96 cas, Illizi 89 cas, Ouargla cinq cas et Ghardaïa deux cas. Comme chaque année au mois de septembre, après les premières pluies, il y a une recrudescence des cas de paludisme importé venant essentiellement des pays frontaliers sahéliens ou d'Algériens ayant séjourné au niveau de ces pays».
Une situation pour laquelle une prise en charge et une préparation particulière ont été mises en place, à travers la disponibilité de tous les moyens médicaux et humains, pour encadrer efficacement et traiter les malades «Toutes les mesures ont été prises conformément au Plan national de prévention de la réintroduction de la maladie qui prend (en compte) les facteurs climatiques, géographiques et les voyages dans les pays d'endémie palustre. Tous les cas ont été pris en charge au niveau des structures hospitalières, conformément aux directives thérapeutiques nationales»indique un communiqué du ministère, précisant que «les antipaludéens étaient disponibles au niveau des structures de prise en charge et un stock de sécurité a été renforcé au niveau de ces wilayas en prévision de la survenue d'autres cas».
Il faut dire qu'une préparation à la hauteur de la situation, une mobilisation des équipes médicales et des responsables, dans le but d'assurer un suivi des traitements appliqués, notamment à travers un système de dépistage basé sur le diagnostic et la prise en charge au premier stade de la contamination. Et ce dans le but de maîtriser les origines et limiter les cas. À cet effet, le ministère de la Santé fait savoir que «le dispositif de surveillance a été renforcé, notamment par le dépistage actif, la détection et la prise en charge précoce des cas. À cela s'ajoute la mise en application des mesures appropriées de lutte antivectorielle».
Cela étant, il est indéniable que ces vagues de contaminations restent conjoncturelles, mais nécessitent une attention particulière, notamment, en présence de la pandémie du Covid-19, qui imposent aux équipes médicales de redoubler de vigilance. Néanmoins, la coordination efficace entre les services de wilayas et les centres hospitaliers, a eu des résultats satisfaisants à même d'éviter une remise en question de la certification de l'OMS à l'égard de l'Algérie considérée comme le 2e pays africain, après l'île Maurice, à avoir éradiqué ce fléau.
Et ce à travers un programme, dont la mise en place et l'application ont duré des décennies, impliquant les efforts conjugués des professionnels de la santé et la contribution des autres secteurs. À ce sujet, le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, avait déclaré que «le succès remporté par la suite par l'Algérie dans la lutte contre la maladie peut être attribué principalement à la présence de personnels de santé bien formés, à la fourniture de services de diagnostic et de traitement du paludisme dans le cadre de soins de santé universels et à une riposte rapide aux flambées épidémiques. Tous ces facteurs ont permis au pays d'atteindre, et de maintenir, zéro cas de paludisme».

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