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L’Algérie était sa grande passion

Très attaché à son Algérie natale et se comportant comme n’importe quel Algérien de la diaspora, Jean Daniel n’a, à aucun moment de sa carrière de journaliste ou d’intellectuel engagé, pris une quelconque posture contre l’Algérie. Dans ses écrits, ses discours et ses participations aux débats, on pouvait apprécier clairement sa passion pour sa terre natale. On ne l’aura jamais entendu tenir des propos désobligeants à l’endroit de l’Algérie ou de la politique que suivait ses dirigeants. Non pas parce qu’il partageait toutes les décisions prises tout au long des 57 ans d’existence de l’Algérie, mais tout simplement parce qu’il vouait un profond respect au peuple algérien qui a montré une dignité face aux épreuves de l’Histoire. Le patron de presse et éditorialiste qu’il était, savait dire les vérités sans blesser les Algériens dans leur amour-propre. Il a accompagné d’une manière ou d’une autre l’élite politique et la société en général, gardant son esprit critique tout en ne comptant que des amis en Algérie. Il séjournait régulièrement en Algérie, entre Alger et Blida sa ville natale. Il avait bien connu Houari Boumediene et comptait parmi ses amis de grands révolutionnaires algériens. Certains exerçaient le pouvoir et
d’autres étaient dans l’opposition. Il n’a jamais pris la posture d’un donneur de leçons. Il avait préféré celle de l’observateur d’un nation qui apprenait à grandir, avec ses crises et ses victoires. De l’indépendance du pays, jusqu’au Mouvement populaire de février 2019, en passant par le «redressement révolutionnaire» de juin 1965, les évènements d’octobre 1988 et la décennie noire, Jean Daniel a toujours porté un regard respectueux pour cette Algérie, qu’il a de tout temps défendue dans ses écrits.

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