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3275 morts et 31 010 blessés en 2019

L’Algérie fait face à un deuxième terrorisme !

L’hécatombe routière. Un phénomène qui persiste à sévir sur nos routes, en dépit des mesures prises, à ce jour, pour son éradication.

Préoccupé par l’immensité du désastre causé par le terrorisme routier, le président de la République, Aabdelmadjid Tebboune décide d’agir. Il vient de charger le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de tenir, dans les plus brefs délais un Conseil interministériel consacré exclusivement à l’examen du fléau des accidents de la route.
C’est ce qu’a indiqué, lundi dernier, un communiqué de la présidence de la République qui explique qu’«il s’agit également de proposer des mesures susceptibles de mettre fin à ces catastrophes, qui ont pris des proportions inacceptables et intolérables, avec la hausse constante et préoccupante de sinistres sur nos routes, occasionnant des pertes humaines et matérielles et impactant la santé publiques et l’intégrité du citoyen». Cette question, ne date pas d’aujourd’hui. Car, déjà l’année dernière était sanglante, en terme de nombre important de pertes en vies humaines. 3 275 personnes ont trouvé la mort, et 31 010 autres ont été blessées à travers le territoire national. Certes, le nombre des victimes demeure en baisse d’année en année. Mais, il reste tout de même élevé. Et l’hécatombe sur les routes du pays se poursuit en 2020. De nombreux accidents mortels ont été enregistrés depuis le début de l’année dans plusieurs régions du pays. Au début du mois de janvier, un accident a provoqué la mort de trois personnes à Kherrouba, à Alger. D’autres se sont succédé, les uns après les autres. La Protection civile nous livre, d’ailleurs, un bilan qui donne froid dans le dos. «Nos services effectuent en moyenne 145 interventions par jour», nous a déclaré le directeur de l’information et des statistiques à la direction générale de la Protection civile, le colonel Farouk Achour. Le plus macabre accident routier qui a choqué les Algériens depuis le début de l’année en cours par son ampleur remonte en début de semaine. Une collusion de plein fouet entre deux bus est survenu dans la nuit de samedi à dimanche derniers, à El Oued, entraînant la mort de 13 passagers, et des dizaines de blessés.
Un drame de plus qui faut-il le noter interpelle les consciences sur les conséquences du non-respect du Code de la route. Sachant que, un tel accident ne peut se produire sur une route à double sens de circulation.
Pourtant, le Code de la route est clair, et ce genre d’infractions est sévèrement puni par la loi.
Mais, il semble bien que le durcissement des sanctions contre les contrevenants aux règles de la circulation routière gagnerait à être de rigueur à nouveau. Puisque les résultats de l’inconscience au volant sont toujours mortels et dramatiques. Et alors que la rue continue de tuer, il est à signaler que des mesures ont été d’ores et déjà prises, dans le but d’endiguer le phénomène des accidents de la route qui a atteint des seuils alarmants, ces dernières années. Des mesures qui tardent à être concrétisées. Parmi elles le permis à points, bien que son entrée en vigueur ait été maintes fois annoncée avant d’être reportée. Ce projet a été élaboré au lendemain d’une année 2015 qui a vu près de 4 000 Algériens perdre la vie et des milliers de blessés, dont 10% handicapés à vie. Sur ce, il convient également de rappeler que la mise en place du système de permis à points, peut aller jusqu’au retrait de ce document de conduite
Une solution qui doit être appliquée, car, le comportement des conducteurs et conductrices est la cause principale des accidents.

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