«L’Algérie fait son retour dans le jeu diplomatique»

En suisse, ce haut lieu de la diplomatie internationale, l’Algérie braque les regards. «À Genève, l’Algérie fait son retour dans le jeu diplomatique», titre en Une le quotidien Tribune de Genève, décidément séduit par l’action diplomatique que mène l’Algérie. Le journal a bien mis en relief le fait que le représentant d’Alger va présider aujourd’hui, à Genève, les travaux d’ouverture de la Conférence du désarmement. Nommé en octobre dernier, Rachid Belbaki espère bien «redorer le blason de son pays», écrit-il à ce sujet. Le hasard du calendrier va peut-être lui en offrir l’occasion puisque l’Algérie va assurer la présidence tournante de la Conférence du désarmement qui siège à Genève. Même si ses travaux sont dans l’impasse, cet organe de l’ONU reste l’endroit où l’on délivre des messages quand le monde est sous tension. Soixante-cinq Etats siègent à la Conférence du désarmement parmi lesquels l’Iran. Pour ce quotidien, la diplomatie algérienne retrouve des couleurs, notamment après l’élection le 12 décembre de Abdelmadjid Tebboune à la tête de la présidence de la République. «Avec l’élection, ses diplomates poussent un soupir de soulagement. à Genève, notamment au sein du système multilatéral, l’Algérie a toujours été un partenaire important», a écrit le journal soulignant que depuis ces dix derniers mois, l’Algérie était occupée à gérer une crise politique intérieure inédite, fragilisée par la contestation, «l’Algérie n’a pas été en mesure de jouer un grand rôle sur la scène internationale». L’ambition de ce diplomate de carrière est de «redonner un peu d’espoir», ajoute Tribune de Genève qui trouve le discours du diplomate algérien «bien rodé et ses arguments éprouvés».