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Gaïd Salah à ceux qui réclament la transition

«L’Algérie n’est pas un jeu de hasard»

Il juge que la situation actuelle est délicate.

Le vice-ministre de la Défense nationale à usé d’un lexique sévère et dur pour mettre en garde ceux qui cherchent le chaos dans le pays, ceux qui veulent instaurer une transition et ceux qui cherchent à aller vers un vide constitutionnel. Dans son discours, il leur répond, mais utilise leurs propres revendications pour les interroger sur leurs intentions perfides.
Le vice-ministre de la Défense nationale qui avait, lors du premier jour, réitéré les engagements de l’institution militaire aux côtés du peuple et de la justice pour combattre la corruption a ajouté. «Il est évident que les acquis réalisés jusqu’à présent sont immenses et servent toutes l’intérêt de l’Algérie et de son peuple, et sont en totale conformité avec les revendications populaires objectives ».
Il juge que la situation actuelle est délicate, néanmoins «et en dépit de la crise que traverse notre pays aujourd’hui, l’Etat algérien, à travers ses différentes institutions, a su préserver toutes ses capacités de gestion, sa notoriété et ses différentes activités, comme il a pu maintenir son capital relationnel avec ses partenaires étrangers, grâce à ses fidèles enfants occupant les différents postes d’activité et fonctions».
Lors de son intervention, il n’hésitera pas, avec des propos clairs, à mettre en garde «contre les intentions aux objectifs ambigus qui tentent, sciemment, de geler les dispositions de la Constitution, ce qui signifie l’entrée dans le tunnel sombre du vide constitutionnel».
Dans ce contexte, il dira aussi : «On parle beaucoup de l’importance de trouver une solution consensuelle entre les dispositions de la Constitution et les revendications populaires. Croient-ils qu’il existe une contradiction ou bien un écart entre ce à quoi tendent les dispositions de la Constitution dans leurs véritables dimensions et ce à quoi appelle le peuple algérien dans ses marches successives», s’interroge le vice-ministre de la Défense nationale en s’adressant à ceux qui réclament une phase de transition pour pouvoir rattraper le pouvoir.
Sur un ton ferme et direct, et s’adressant à ceux-là mêmes, le vice-ministre prévient, sans jeu de mots : « Ceux qui prétendent, par ignorance ou arrogance et entêtement, ou animés par des intentions aux objectifs ambigus, oui ambigus, que le pouvoir du peuple est au-dessus de la Constitution et au-dessus de tous- et c’est une vérité utilisée à tort - car ils tentent sciemment d’outrepasser, voire geler, l’application des dispositions de la Constitution», et de s’interroger encore une fois si ceux-là «réalisent que cela signifie la suppression de toutes les institutions de l’Etat et s’engouffrer dans un tunnel obscur dénommé le vide constitutionnel» ?
Pour le chef d’état-major, cela signifie par conséquent «la destruction des fondements de l’Etat national algérien et penser à construire un autre Etat avec d’autres standards, d’autres idées et d’autres projets idéologiques, auxquels seront consacrés des débats sans fin». Est-ce leur objectif ? s’interroge encore le vice-ministre de la Défense nationale qui répond : «L’Algérie n’est pas un jeu de hasard entre les mains de n’importe qui ni une proie facile pour les amateurs d’aventurisme.»
Le général de corps d’armée conclut que «le bon sens du peuple algérien et sa perspicacité habituelle ne l’ont jamais déçu et ne le décevront point. Il saura pertinemment distinguer entre celui dont le cœur est empli de sincérité et celui qui nourrit rancœur et ressentiment envers ce pays».
Il prévient encore : «Au moment où les enfants du peuple, au sein de l’Armée nationale populaire s’acquittaient de leurs missions avec sincérité et dévouement et de leur devoir national au service du développement et de la promotion des Forces armées pour les hisser au plus haut degré de professionnalisme, et leur permettre de protéger les frontières nationales, avec tout ce qu’elles impliquent comme défis, et continuer à relever avec succès l’enjeu de l’élimination définitive du fléau du terrorisme au nord du pays, je disais qu’en ce moment précis où l’Armée nationale populaire travaillait avec responsabilité, abnégation et désintéressement, certaines personnes dénuées de conscience et de scrupules, planifiaient avec ruse la manière d’usurper les deniers publics, soit l’argent du peuple algérien. Là réside toute la différence entre celui qui agit avec dévouement et bonne intention et celui qui manigance avec malveillance. Ces derniers ont oublié que cette voie est courte, voire une impasse». Ainsi il faut savoir qui veut le bien du peuple et du pays et celui qui vise son intérêt personnel.

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